NoBrainNoPain - Pas de cerveau, pas de migrainehttp://nobrainnopain.cowblog.frCowblogfrTue, 30 Nov 2010 13:20:46 +0100180http://nobrainnopain.cowblog.fr/moi-j-me-casse-3064394.htmlMoi j'me casse.>  JOE  <
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http://nobrainnopain.cowblog.fr/commentaires-3064394.htmlTue, 30 Nov 2010 13:20:00 +0100http://nobrainnopain.cowblog.fr/moi-j-me-casse-3064394.html
http://nobrainnopain.cowblog.fr/louisa-steroide-3064244.htmlLouisa'stéroide.

Flashback.

 Retour en avant, là où mes poules avaient des dents.
Le destin est une idée bien délicate, fragile à souhait il ne faut ni le bousculer, ni même le regarder dans les yeux. Le malheureux pourrait s?en fuir, de peur d?avoir beaucoup trop à dire.


Non, rien de rien.

Lola n?était pas mon amie, elle ne l?a jamais été. Je ne suis pas tombé amoureux d?elle lorsque nos regards se sont croisés et je n?ai pas retourné le monde sous la croix des belles histoires. Elle était fascinante, voilà tout. Ses yeux d?un bleu plastique me déchiraient la peau et fouillaient dans mes tripes à la recherche d?un jeux-ne-sais-quoi. Trois petits tours et puis s?en vont.
Le corps fragile et le c?ur trampoline nous parlions aussi bien d?amour que d?argent, il n?y avait ni honte ni retenue, les jours faisaient la course avec les secondes et parfois même j?avais l?impression qu?ils gagnaient.
 Dans mes rêves les moins fous je marchais sur un bout de papier blanc, fuyant les mots et la ponctuation je cherchais à rejoindre les quatre lettres d?un bonheur très personnel. Avec un L majuscule, comme pour me prouver qu?elle ne sortait pas d?un sombre recoin de mon industrie spirituelle.

 

Refrain.

Absorbé par les lueurs fantomatiques d?un esprit malin, d?une nuit fantasm?orgasmique, j?imagine une histoire sans fin sur un trottoir sous-marin je rêve de mousse j?enlace ta rock attitude et détruis ce qu?il te restait d?habitudes.


Le changement.

Je faisais toujours ce même rêve d?une page blanche sous un soleil californien avec le murmure des doigts sur un clavier vintage du troisième siècle après la naissance de Ronald. Il revenait, nuit après nuit, comme attiré par une tête trop vide pour s?en détacher. C?était le genre de rêve qu?on n?aime pas voir arriver, le genre de mauvais pote qui vous colle partout dans l?espoir de se taper votre mère. Le genre désagréable, oui.
Et puis un jour, une nuit, alors que je marchais encore et toujours sur cette immense route sans couleur et sans rythme, j?ai décidé de me retourner. Pivoter. Derrière. Rotation de 180 degrés, j?en étais saoul. C?était fou.
Pas un retour en arrière, pas de régression de fuite ou de déni. La curiosité ça vous parle ? Et la routine, la routine ça vous chante ?

 

Louisa.

Et bam. Coup de frein en pleine tronche, coup de fouet sur la joue qui brûle à s?en mordre l?endroit. Il y avait un derrière. Il y avait un là-bas, un autre part où marcher. Un second rêve, imbriqué dans le premier. Di Caprio en banderait, s?il savait.  Et puis il y n?y avait plus de Lola telle que je l?imaginais, la petite poupée avait disparu le plastique avait fondu avec son histoire. Pour tout vous dire il n?y avait plus rien. Le désert. C?était magique. Magnifique.

 

Montre-moi ta musique.

Un premier pas dans l?inconnu. Le sable m?enflamme le pied, le brûle à en crever. Ce même pied que je prends à trop regarder au loin cette fille qui se tient debout sans bouger. Louisa. C?est le nom que je décide de donner à cette nouvelle obsession. J?aime déjà sa peau plus foncée, marquée d?un soleil fantastique j?aime aussi la crinière noircie par les cendres de son regard et la façon qu?elle a de s?allonger dans le sable et d?y enterrer toute autre forme de vie. J?en déchirerais son jean de pouvoir ne serait-ce que laisser fondre le bout de mes doigts sur ce qu?il lui reste d?humain, j?en inventerais des comètes pour espérer ne serait-ce qu?une seconde glisser ma main sur ses lèvres et l?embraser d?une baise. Un baiser. 

 

On apprend à y aimer l?immonde.

Dans ce nouveau monde.

 

 

 

 

 

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http://nobrainnopain.cowblog.fr/commentaires-3064244.htmlMon, 29 Nov 2010 22:05:00 +0100http://nobrainnopain.cowblog.fr/louisa-steroide-3064244.html
http://nobrainnopain.cowblog.fr/inter-minable-galactico-romantique-3059812.htmlInter(minable)galactico-romantique.�

C'est l'histoire de Lola la belle. Lola la poupée Lola qui nous gonfle Lola par ci Lola par là. Lola, regarde-moi. On se souvient tous de cette histoire, cet amour inébranlable cet attachement sans borne qui liait Joe � Lola. Mais si, rappelez-vous, comme dans les films. Les beaux films.

������� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � Apocalypse.

��������������� Lola voulait baiser Joe, Joe ne voulait pas se faire baiser par Lola. Triste affaire me direz-vous. Joe r�p�tait qu�elle �tait la poup�e de sa vie, son rayon d�espoir sa lueur de lumi�re et tous ces trucs romantiques qu�on peut balancer sans m�me s�en rendre compte, sans m�me y croire. Lui, y croyait. Joe �tait con mais n�y pouvait rien, l�amour ne rend pas aveugle �a non, �a vous ouvre les yeux bien comme il faut. Joe �tait con et Lola n�y �tait pas pour rien. Et putain qu�ils �taient ouverts ses yeux quand il s�est trouv� face � Barbie, la salope aux seins gigantesques, la bombe inter-cosmo-galactico-atomique. Barbie se d�shabillait devant Joe et lui su�ait l��me jusqu�au bout, comme une pro comme si sa vie en d�pendait et Joe, lui, Joe ne pouvait d�tacher son regard de cette immense poitrine, de cette vilaine provocation. La poup�e n��tait plus, d�pass�e par le plastique. Sa plastique.

������������������������������������������������ Destruction.

��������������� Voil� maintenant quelques mois que Joe a perdu Lola pour vivre dans le confort d�un nouveau jouet. Celui-l� ne r�fl�chit pas, il ne parle pas non plus, Barbie a bien mieux � faire avec sa bouche que de crier au monde entier comme le blond lui va bien. Joe est aux anges et Lola se d�gonfle petit � petit, comme us�e par trop d�ignorance, comme perc�e au plus profond de sa bulle de c�ur. Si elle le pouvait soyez s�r qu�elle pleurerait. Joe est un con et �a ne date pas d�hier.

�

������������������������������������������������ R�bellion.

��������������� Alors que Joe le roi des pipes et du pipeau se prom�ne avec Barbie, main sur les seins, Lola l�esclave � bout de souffle s�envole vers d�autres lieux. Et �a me cr�ve le c�ur de la voir flotter ainsi, de ville en ville de lit en lit � la recherche d�une odeur famili�re, � la recherche de celui qui jouera avec elle comme Joe aurait d�� jouer. �a m�explose les tympans d�entendre Lola g�mir aux quatre coins de la plan�te sous les assauts incessants de ses compagnons de fortune, les laiss�s pour compte, les laiss�s pour d�autres. Je m�arracherais les yeux si seulement j�en avais � trop admirer cette perfection de silicone cette page de belles choses se donner � qui le veut. Et puis il y a Joe cet imb�cile de premi�re classe qui plane au-dessus de son monde avec sa copine la jolie fille sa potiche viens-l�-qu�on-s�maquille.

����������������������������������������������� Suicide.

��������������� C�est un scandale une abomination de voir ma Lola se faire trouer le corps ainsi.

�

����������������������������������������������� Vol plan�.

��������������� Il faut faire quelque chose. Joe est mort depuis longtemps je l�ai tu� d�un coup de ctrl x dans les dents mais je sais qu�il reviendra. Oublions Joe. Lola focus. Lola. LOLA�!

����������������������������������������������� D�gringolade.

 

��������������� J�arrive Lola. Laisse-moi le temps d�ouvrir cet ordinateur d�entrer dans ton monde papier virtuel et te tendre des bras parenth�ses. Accroche-toi � mes �paules et lib�re ton esprit je t�emm�ne l� ou Joe ne viendra plus l� o� personne ne te touchera plus. Je t�emm�ne dans une nouvelle dimension un univers parall�logramme, l� o� les oiseaux parlent et les carr�s ont douze c�t�s. Je t�emm�ne chez moi l�-haut tout l�-haut, au-dessus des nuages et des bateaux, bien en-dessous du pays des moins beaux bien au-del� de l�horizon breton et des couch�s de soleils. Oublions les cr�pes au citron pour le moment, Beaupin n�est plus de ce monde. Si tu me fais confiance Lola. Si tu me crois si tu donnes ta foi alors peut-�tre que, peut-�tre, peut-�tre que �a ira. �Joe est revenu il a trouv� le V qu�il cherchait chez sa blondasse de coquine mais tu es en s�curit� � pr�sent. Saine et sauve. Avec moi. �Avec moi Lola.

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���������������������������������������������� Amerrissage.

��������������� Prends ma main Lola. Tiens la bien ne la l�che pas. Je t�aime Lola. Je t�aime et �a me tue de de le dire comme j�en cr�ve de te dire que tu es belle et dr�le, que ton intelligence me fascine et ton plastique me br�le le corps. Ta plastique m�enflamme la chair. C�est plus fort que moi plus terrifiant que �a. Si je coule je t�emporte dans les profondeurs de l�oc�an. Ne me quitte pas.

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                                                                                                                                 Salopette.

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http://nobrainnopain.cowblog.fr/commentaires-3059812.htmlMon, 15 Nov 2010 22:43:00 +0100http://nobrainnopain.cowblog.fr/inter-minable-galactico-romantique-3059812.html
http://nobrainnopain.cowblog.fr/c-est-cette-machine-dans-ma-tete-3055970.htmlc'est cette machine dans ma tête.Enfin tu sais moi, j’ai cette musique dans la tête. Hypnotique clavier pour de l’électro de garage, mes oreilles saignent et mon corps souffre sur la piste de transe. Ça fait mal pour sûr, mais on y peut plus grand-chose à ce stade on quitte l’inconscient on se ballade à poil dans une dimension sans fond, on se croit seul peut être un peu perdu et on bande à n’en  plus pouvoir à trop se regarder dans un miroir.
La fin du monde m’attire, tout comme ce petit bout de sein qu’on aperçoit furtivement quand elle se penche. Les belles choses de cette histoire sans lendemain, une unique page qu’on tourne jour après jour comme pour se protéger de l’habitude, de la répétition la routine. de l’amour. J’avais peur d’aimer autant que je cherchais à l’être. Terrifié.
Je me souviens comme si c’était à faire, de son maillot de bain et son poisson aux poivrons, j’aime toujours télérama  ou écouter France inter, faire comme si rien n’avait changé comme si d’un revers de la main je pouvais pousser cette porte restée fermée plus d’un an maintenant. Poussiéreuse et hors sujet aujourd’hui, elle en devient presque divine, inaccessible. Intouchable.
Et encore cette musique qui m’obsède qui n’arrête pas de me retourner la langue, six ou sept fois par seconde dans ma bouche et celle d’une petite blonde. J’ai perdu la foi en me trompant de chemin, j’ai cru y perdre jusqu’à moi avec trois fois rien. Tu sais, la fin est proche la mienne approche un pas devant l’autre le pied au hasard et puis les deux mains dans les poches. Mais tout va bien, je suis moche.
J’écris tout le scolaire du monde tout ce qui me vient dans le genre plat et sans rythme dans le genre flasque pauvre et  vilain. Ville insipide. J’ai ta laisse autour de mon cou alors que toi tu me dis que peut-être l’amitié ça vaut le coup j’ai ton odeur celle de tes cheveux sur le bord de la langue sur le bout du nez dans le coin d’un café de centre-ville sous les flammes d’un château incandescent. J’ai quitté mes nuages et mon ciel pour revenir parmi vous mes amis mes amours pour me perdre dans vos yeux surtout les tiens voilà que j’arrive et  voilà qu’un con descend. Trois grands regrets pour deux bonnes idées, c’est une défaite que j’appellerai Victoire jusqu’au jour où tu ouvriras les yeux où tu comprendras comme je t’aime comme je suis seul et sans offense.  Ne crois pas que je prenne ma défense, mais la vie m’a laissé là sur le bas-côté j’ai roulé jusqu’à ton auberge je m’y suis cassé les poignets à trop frapper, frapper mon verre contre ton visage et mes rêves contre de drôles de mirages, à trop frapper les idées encore incomplètes j’y ai perdu l’essentiel ciel j’y ai perdu l’essence même.  J’attends la mort de pied ferme j’attends qu’elle tue ce qu’il reste de sentiments pour vivre dès demain pour toucher de nouveaux livre des deux mains.

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http://nobrainnopain.cowblog.fr/commentaires-3055970.htmlSat, 06 Nov 2010 00:19:00 +0100http://nobrainnopain.cowblog.fr/c-est-cette-machine-dans-ma-tete-3055970.html
http://nobrainnopain.cowblog.fr/tu-m-gonfles-poupee-3038369.htmlTu m'gonfles, poupee.   Elle s'appelait Lola, Lola comme les bulles de son bain, comme le coin de ses yeux et le sourire de son amant l'aimant. Lola comme la fin du monde qui ne vient jamais, comme un rien et son ombre qui repart sans arrêt. Elle s'appelait Lola et sa vie n'était que le souffle d'un autre.

                             Elle s'appelait Lola et je ne m'en remets toujours pas.
 
   C'est l'histoire de mon amie la poupée, poupée gonflable à mes heures perdues poupée barbie le reste de ma vie. Tu y crois toi ? Dis moi.
J'ai aimé Lola comme elle ne l'a jamais vu je me sentais bien à ses côtés j'étais mieux encore dans son ventre entre sa bouche dans le fin fond de son âme jusqu'au creux de ses reins. Et puis le reste n'est que poussière. Les souvenirs, bons comme mauvais. les envies, aussi.
 
                             Tu sais, ça reste compliqué l'amour avec une poupée.
 
   Comme mal vu par un monde qui préfèrerait regarder les autres se branler dans la rue plutôt que d'accepter l'idée qu'ils te baisent comme ils le font si bien. Un secret bien gardé par l'illusion d'une morale intouchable. Faire l'amour au lampadaire du coin de sa rue restera toujours moins atroce que de se taper la copie d'une pute un peu trop parfaite. Parce que ça, ça c'est à gerber. Oui oui, à gerber.
Mais avec moi c'est différent. C'est le grand amour, avec un grand Q. Et tout un tas d'autres trucs auxquels on peut ajouter grand devant. je t'aime à en baver, à en cracher mes tripes chaque soir chaque midi. Chaque matin.
   Je t'aime et je n'y peux rien, tes yeux noisette sur ce visage plastifié, ta bouche ouverte les cheveux qui font si vrai. Ils t'ont pas raté, à l'atelier. T'es bonne comme il faut et pas trop conne, pas comme la poupée de Joe. T'es belle aussi, tu sais, agréable à regarder, douce et sensuelle. Comme une vrai femme. Pas comme la poupée de Joe.
   On s'est croisé l'autre soir, t'étais assise dans la rue, là en plein milieu. Je buvais, comme toujours, et tu m'as regardé comme pour dire quelque chose. Enfin je ne sais plus trop bien, mais j'aurais aimé que ça soit comme pour dire.

Je me suis perdu dans tes envies les plus folles, et qu'est-ce que c'était bon. Putain.
 
   Il pleut je crois. Oui, c'est ça, de l'eau me tombe dessus, des petites gouttes. Adorable.
Je me plante. Comme toujours. Il ne pleut pas. Il fait même plutôt beau, le soleil réchauffe ma gueule d'ivrogne et le vent se cache, effrayé par tant de silence. Les gouttes viennent de la mer, tu sais cette grosse tâche bleue un peu froide, y'en a partout et c'est beau. La mer me balance ses vagues, ses vagues suicidaires viennent s'écraser contre les rochers. Et l'eau qui tombe n'est autre que les restes déchiquetés de la super tâche. J'aime ça pour sur.
 
« -T'es qui toi ?
- Moi ?
- Oui.
- Je t'emmerde. »

Lola se met donc à parler. Depuis le temps. Lola cette pute.

« - Je te le demande encore une fois, t'es qui toi ?
- Je m'appelle Joe.
- Faux. Complètement faux. Joe c'est l'imbécile qui baise avec Marie.
- Flo. »

Ouai, Flo, ça le fait.
 
« - Donc, Flo. Si je comprends bien, tu voudrais me baiser, moi aussi ?
- C'est déjà fait, poupée.
- Je n'y crois pas un seul instant, tu ne sais que me faire l'amour. Je te parle de baise là. Tu
sais, avec un truc qu'on appelle l'envie, la folie enfin tu vois quoi.
- Oui je vois.
- Et ?
- Alors appelle-moi Joe. »

Joe. Joe lui sait ce que c'est qu'une baise. C'est Joe qu'il lui faut, pas l'amoureux transit par le froid
de cette mer glacée, pas l'imbécile.
 
« - Si tu veux. Joe.
- Et maintenant ?
- Baise moi. »
 
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http://nobrainnopain.cowblog.fr/commentaires-3038369.htmlTue, 14 Sep 2010 13:10:00 +0200http://nobrainnopain.cowblog.fr/tu-m-gonfles-poupee-3038369.html
http://nobrainnopain.cowblog.fr/commun-l-ego-comme-un-lego-je-ne-sais-plus-bien-3038070.htmlCommun l'égo - Comme un lego. je ne sais plus bien.       Je ne crois pas en l’amour, et vous ? Peut-être voulez-vous que je vous dise en quoi je crois, peut-être pas. Et bien je crois en la fascination. En la folie aussi, mais elle se cache derrière le premier terme, plus sournoise, plus discrète. Plus efficace. La folie me rend dingue.

                                                                                                                                            La fascination me fascine.
 
      J’aurais aimé pouvoir t’embrasser une fois de plus. Te toucher, caresser ta joue et tes seins, enfouir mon visage dans tes cheveux cacher mon image de dans tes yeux. Tu me fascines autant que je t’envie, je pourrais te regarder toute une vie durant mais l’image de ta mort ne me quitte plus. La décomposition de tes chairs, la disparition de tes os la dissolution de tes sentiments dans ce qu’il te reste de sang. Le bout de tes doigts qui s’envole en poussière.

      Ça me tue de te voir encore respirer mon air, me faire de l’ombre lorsqu’on marche côte à côte ça me tue de ne pouvoir à mon tour mettre un terme à ma jalousie naissante de ne pouvoir te garder rien que pour moi. Rien que pour moi. Mais pour moi il n’y a rien. Rien qui ne puisse me donner assez de force pour t’écraser. Il n’y en a que pour toi pour la vie que tu t’inventes pour les filles que tu aimes les enfants que tu fais rire et les femmes que tu fais jouir. Tu es mon idole mon amour, une toile le chef d’oeuvre d’un illustre inconnu qui pourtant surpasse les maîtres les plus imbus de leur personne, tu es une statue de paille, modestement irrésistible. Fragile. Indestructible.
Je me souviens encore du jour où l’on se tenait la main, le dernier. Tu m’avais dit que j’étais beau, j’avais souri et je m’étais retenu pour ne pas te retourner le compliment. Je ne voulais pas paraître amoureux. Pas déjà. Mais c’est fou comme tu l’étais, aussi beau que les idées qui se tuaient dans ma tête. On s’était assis sur cette colline au bord de l’eau, au bord de la Maine. Je voyais d’ici le château prendre feu, s’embraser comme s’il avait écouté mon coeur lui supplier de l’aider.
 
"- Regarde bien ces flammes mon ami, regarde les comme elles consument ce qui reste de nos ancêtres. Les vois-tu ? Vois-tu les souvenirs s’évaporer, les belles histoires s’envoler ?
- Oui je les vois mon amour, je vois aussi les femmes crier et les enfants courir en imitant la sirène des pompiers. Je vois notre vie s’éteindre, je vois notre passé s’en aller à dos de folie, à dos de cheminée. Mais je vois aussi tes mains autour de ma taille, je vois l’espoir et la jeunesse, je vois l’amour je vois ta vie et la mienne.
- Je te trouve bien aveugle ce soir. Mon ami."
 
      C’est ainsi qu’il me laissa. Il se leva et parti je ne sais ou, je ne l’ai jamais su. Je suis resté un moment encore, assis à contempler l’invisible, à chercher ce que je ne voyais pas, ce qu’il avait trouvé de plus ce qu’il me demandait de dénicher à mon tour. Mais rien ne vint, rien ne me sauta aux yeux si ce n’est quelques gouttes de sel lorsque, déçu, je me suis allongé. Rien. Encore une fois je ne voyais rien, encore cette fois je me sentais faible et ridicule.
      Lorsque je suis rentré me coucher tu étais là. Nu dans notre appartement, sur notre lit trop petit, tu étais beau. Je me suis approché de toi, doucement, alors que tu dormais. Notre réveil affichait quatre heures d’un air sévère, de ses chiffres rouges et violents il me rappelait que j’étais en retard. J’ai continué à m’approcher, sans un bruit, pour ne pas te réveiller. Je voulais t’embrasser, sur la bouche puis sur le front, et te souhaiter bonne nuit, te dire que je t’aime et rêver de ta réponse. Je voulais te prendre la main, te caresser les cheveux et te regarder. Je voulais toutes ces choses-là et bien d’autres encore. Mais c’est en arrivant juste au-dessus de ton visage, de ton corps, que j’ai compris que quelque chose n’allait pas. Quelque chose clochait, comme une odeur de transpiration comme une présente trahison. Il ne m’a fallu qu’un regard pour comprendre : tu n’étais pas seul. Comment avais-tu pu ? Comment oser laisser cette traînée dormir chez nous, cette fille, car oui c’est bien une fille allongée sur notre lit. Je ne la connais même pas, ou je ne veux pas la connaitre. Tout ça n’a pas d’importance, plus d’importance, il est trop tard et je le comprends. Tu me l’as fait comprendre. C’était ce que tu voulais n’est-ce pas ? Me montrer que tu pouvais te passer de moi, que je n’étais rien de plus qu’un objet à tes yeux, qui, n’ayant plus aucune utilité, n’est bon qu’à se faire jeter. Tu ne peux pas me faire ça. Moi qui t’aime plus que tout, plus que la vie même. Tu ne peux pas. Tu l’entends ? Tu ne peux pas, tu ne peux pas !
      Alors que je meurs de l’intérieur, que mon coeur implose que des milliers de morceaux sont propulsés contre mes côtes, que le sang coule à flots et la bile remonte aussi vite que mon suicide, je ne ressens aucune douleur. Mon ventre s’ouvre devant ton sommeil de petite pute, mes yeux ne peuvent plus contenir les marées de larmes et de violence qui tentent de s’échapper, mes mains tremblent et ma voix se brise, je t’en prie mon amour réveil toi et dis-moi que tu m’aimes. Dis-moi que tout ça n’est qu’un rêve, un mauvais rêve comme font si souvent les enfants, dis-moi que cette fille n’existe pas qu’elle n’a aucune raison d’être que jamais plus elle ne te touchera. Demande-moi de la tuer, ordonne-moi de la détruire, l’anéantir. Je t’écoute et je t’entends.

"- Je te trouve bien aveugle ce soir. Mon amour."

      Voilà. Voilà que tu me parles. Je me souviens de cet instant il y a quelques heures. Je me souviens de ta voix, tes mots. Enfin je comprends, enfin j’ouvre les yeux. Je comprends pourquoi tu es parti si vite et sans te retourner, je comprends pourquoi tu m’as laissé seul si longtemps. Je comprends pourquoi tu as semé cette haine dans mon coeur, cette violence que tu m’as donné. Et maintenant tu m’ordonnes de terminer ce que tu as commencé. En lui faisant l’amour tu n’as fait que la tuer d’avantage, comme s’il fallait qu’elle se purifie, que tu prépares son corps avant ma venue. C’est un cadeau que tu me fais là, et aujourd’hui ma clairvoyance ne connait pas de limite. Je t’en remercie, mon amour, je te remercie pour ce dernier présent, ce gage de ton amour cette ultime épreuve que je dois passer dès maintenant.

"- Regarde bien ces flammes mon amour."

Oui je les vois. Je me rappelle chacun de tes mots et c’est à ton visage que je pense lorsque mes doigts s’enroulent autour de sa gorge. Je te vois, souriant. Je te vois m’encourager, je sens ta main sur mon épaule et je comprends que ce que je fais est bien. Je ne me suis pas trompé. Les flammes se sont éteintes au bord de l’eau, mais je les retrouve encore une fois dans ses yeux. Cette fille ce démon. Son corps est encore chaud, ses mains me repoussent mais elle est bien trop faible. Trop ridicule. C’est à toi que je fais l’amour au travers de son corps, à toi
et rien qu’à toi. Alors que je suis en elle que ses flammes me brûlent que ses ongles me griffent le visage et les bras je ressers mon étreinte. Je vois ta main avec la mienne, nos doigts entrelacés, des doigts amoureux autour d’un cou trop fragile. Je sens qu’elle suffoque, je ressens sa douleur elle ne fait qu’accentuer mon plaisir, je me prends à aimer son corps. Ses seins deviennent les tiens, ses jambes sont belles, comme les tiennes. Je l’aime car je t’aime, et que c’est toi que je vois dans sa bouche. Elle se débat encore, mais ne résiste plus, triste réponse à ce cadeau divin que je lui fais. Mes assauts n’ont de cesse de te faire jouir je le sais, je sais que c’est à toi que je fais l’amour ce soir, pour la première fois. Je ne l’oublierai jamais. Elle ne se débat plus, ne résiste pas, ses yeux sont ouverts mais les flammes ont disparues, comme éteintes par une magie intérieure, une sombre sorcellerie venant du fond de son âme. Ou peut-être est-ce la mienne, ma jouissance, mon plaisir, qui a eu raison de ce château incandescent.

"- Les vois-tu ?"

      Oui je les vois. Je vois la destruction par le feu je vois la fin du monde et je vois sa fin à elle. Alors je te regarde une nouvelle fois, toi qui es allongé juste à ses côtés, toi qui dors et qui m’attends. Je te regarde. Je te regarde et je ne vois plus rien. Tu n’es plus là. Tu es mort en même temps que cette horreur, que cette fille que tu m’as offerte. Je le sais je le sens, tu t’es enfui, encore une fois je me retrouve seul à pleurer. Mais je comprends que je peux te retrouver. Je dois te retrouver. Je ne sais pas où tu es, mais j’ai foi en toi, j’ai confiance en ton amour je sais que tu reviendras. Alors je t’attendrais, ici ou ailleurs qu’importe le lieu nous nous retrouverons et un jour nous serrons ensemble pour de bon. Je t’aime, mon amour. Je t’aime plus que tout. Tu peux bien mourir une nouvelle fois je serais toujours là.
Ce n’est qu’un début.

      J’aurais aimé pouvoir t’embrasser une fois de plus. Te toucher, caresser ta joue et tes seins, enfouir mon visage dans tes cheveux cacher mon image de dans tes yeux. Tu me fascines autant que je t’envie, je pourrais te regarder toute une vie durant mais l’image de ta mort ne me quitte plus. La décomposition de tes chairs, la disparition de tes os la dissolution de tes sentiments dans ce qu’il te reste de sang. Le bout de tes doigts qui s’envole en poussière.
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http://nobrainnopain.cowblog.fr/commentaires-3038070.htmlMon, 13 Sep 2010 20:05:00 +0200http://nobrainnopain.cowblog.fr/commun-l-ego-comme-un-lego-je-ne-sais-plus-bien-3038070.html
http://nobrainnopain.cowblog.fr/y-a-un-an-deja-3028901.htmly'a un an déjà.
 
 
 
 

une boîte mail, un 30/03/2009 [ ... ]. 

Il n'était pas prêt pour ça pas prêt pour toi.

Il n'étais pas prêt pour ces yeux ce regard, le brouillard s'est installé il ne savait plus marcher. il n'osait pas courir non plus et encore moins sauter. Se jetter en avant se lancer du toit, de sa cabane, là haut tout là haut où il dormait paisiblement, là haut tout là haut d'où il t'attendait patiemment. Sans se douter même. Sans y penser. Il fait froid ici il se doute qu'un jour il devra redescendre, retrouver la chaleur d'une nuit le réconfort d'une autre vie, à ses côtés pour un temps, encore indéterminé et pourtant. Pourtant c'est ce qu'il veut et qu'il n'espere pas obtenir, vivre à deux puis un jour en souffrir, parler d'eux comme s'ils n'étaient qu'un lointain souvenir. Là haut tout là haut, sa cabane de papier se pliera sous tes pieds, il n'en sortira que méfiant. Apeuré. 
Mais il sait que le moment est venu, il est temps de retomber sur terre se laisser tomber se mettre à nu, l'approcher lui parler, la toucher l'embrasser la prendre par la main la mettre nue. Le moment est venu. C'est ce qu'on dit toujours, après coup. L'instant présent est cependant beaucoup plus pesant, on envie le passé ne pas avoir à se faire violence, se dépasser. Prendre une décision. Ou se persuader que la décision est prise. Sans pour autant être sur de quoique ce soit. Rêver que tout ça est facile, que s'il tombe d'en haut il ne se fera pas mal et penser qu'un jour il pourra y remonter. Y penser seulement.  
Te voilà dans ses bras il ne sait toujours pas marcher, courir encore moins et ne parlons pas de sauter. Mais pourtant il décide de se lancer il a peur est effrayé mais cela ne l'empechera pas. Empechera pas de croire en vous du moins croire en toi tandis que le vous ce n'est que ça, ce qu'il vit en ce moment ce dont il profite depuis quelques temps.
Je crois qu'il t'aime et je pense qu'il a raison. De t'aimer pour ce que tu es car ce que tu es, c'est ce qu'il voulait.
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http://nobrainnopain.cowblog.fr/commentaires-3028901.htmlTue, 17 Aug 2010 00:20:00 +0200http://nobrainnopain.cowblog.fr/y-a-un-an-deja-3028901.html
http://nobrainnopain.cowblog.fr/t-es-beau-quand-t-as-bu-3027426.htmlt'es beau quand t'as bu.Et puis tu lui tends la main, jour après jour, baise après baise tu lui montres à quel point t'es belle tu lui prouves comme t'es bonne et comme tu l'aimes. mais lui s'en fou lui n'a d'yeux que pour tes cheveux qui tombent sur tes joues fatiguées, le creux detes reins la puissance de tes gestes la douceur de tes mains, alors que tu joues l'amazone que tu pars à la guerre à la conquête  de son empire de son emprise absolue.
Vous n'avez que vingt piges et déjà vous aimez l'alcool plus que votre chien plus que son avortement, les épinards et le fanta citron. Il parait qu'à vingt ans rien n'est impossible et c'est pas parce qu'elle a une gueule de centre commercial et la bouche au rayon gâterie qu'il aut croire tout ce qu'elle des bites. A vingt ans t'as l'air con et rien d'autre, t'arrives chez les grands tu regardes les députés s'engueuler comme des gosses sur france 2 mais t'y comprends que dalle, même pas tu essaies. Alors quand tu veux donner un avis constructif sur quelle bouteille de vodka acheter ce soir, tu lèves les bras et les yeux au ciel en criant à qui veut pas l'entendre que c'est un scandale, comme ils le font si bien à la télé cachés derrière une étiquette et un micro trop petit pour leur gigantesque cerveau, leur grosse tête.
N'oublions pas au dessus de toi l'amazone, qui à vingt ans préfère se retourner, te présenter l'arrière. tu abandonnes ses seins  ses yeux fermés sa lèvre pincée pour son cul qui frétille comme un poisson au bout de ta canne un dos cambré une image virtuelle de son visage amoureux. N'oublions pas tout ça, les changements les nouvelles positions, à vingt ans on devient quelqu'un d'important, comme si avant rien ne comptait. et puis le temps passe, on en a deux, puis quatre, et c'est bien là que tout s'arrête à quatre-vingts ans. oui tout s'arrête, comme dans le poisson qui lui ne bouge plus beaucoup. laissez les donc crever en paix.
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http://nobrainnopain.cowblog.fr/commentaires-3027426.htmlWed, 11 Aug 2010 00:23:00 +0200http://nobrainnopain.cowblog.fr/t-es-beau-quand-t-as-bu-3027426.html
http://nobrainnopain.cowblog.fr/dis-moi-moi-3026356.htmldis moi. moi vodka folie tequila sonnerie portable pilule j'encule je rêve tu crèves je dors elle mord on s'aime la même la ferme oublions restons partons au loin au dessus en dessous tes dessous tes sourires mes lèvres tes fesses ton pied je le prends ta vie je la bouffe mes conneries je les crache ton sang que je bois tes dents et puis moi. 

 et si on arrêtait de parler de cul. et si on oubliait l'amour la mort les amis l'alcool. et si tu fermais ta gueule.

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http://nobrainnopain.cowblog.fr/commentaires-3026356.htmlSun, 08 Aug 2010 01:21:00 +0200http://nobrainnopain.cowblog.fr/dis-moi-moi-3026356.html
http://nobrainnopain.cowblog.fr/et-bam-3024358.htmlet bam.http://nobrainnopain.cowblog.fr/commentaires-3024358.htmlSat, 31 Jul 2010 14:07:00 +0200http://nobrainnopain.cowblog.fr/et-bam-3024358.html