Range ta langue de pute putain de vipère, crache ton venin sur ma route mais rien n'y changera.

je suis noir et blanc, je suis en vie et tu es morte tu étais noire tu es blanche maintenant, bien pâle et toute froide, ton visage est toujours aussi doux. je suis noir encore et toujours je respire alors que toi non. tu es passée de noire à blanche de chaude à froide, que tu étais chaude. pourquoi es-tu si froide. je peux te voir tu ne me regarde plus, je suis debout à tes côtés tu es allongée à mes pieds. je suis à bout. je me baisse je peux prendre ta main dans la mienne, je peux la toucher, l'approcher de mon visage je peux y déposer un baiser y verser une larme et puis la mordre arracher ses ongles un à un lui retirer la peau ou lui briser les os, mais rien n'y changera. est elle vraiment si froide. je n'y crois pas je n'en crois pas tes paupières closes je m'en mords les genoux que je plie tout contre moi et je m'en tamponne le steak comme de ma première fois. de mes genoux. assis à tes côtés je pose ta tête sur mes cuisses comme quand tu regardais plus belle la vie et que moi je méditais sur comment réussir la mienne. je te caresse les cheveux comme si notre couple était un de ceux qui étaient heureux et puis je mets ma main devant tes yeux et m'attends à ce que tu me dises de l'enlever pour que tu puisses profiter des amourettes de cette aventure télévisée, je souris en y repensant mais tu ne tournes pas la tête tu ne me dis rien. évidemment. Et moi comme un gamin qui croit encore que le père noël arrive à faire le tour du monde en une nuit pour distribuer ses cadeaux et qui apprend qu'en réalité ce connard délègue et ne fais que les maisons de riches, je suis déçu, triste de me dire que toutes ces belles choses sont parties avec toi, tu me les a volées tu ne tournes pas la tête pour me regarder tu ne me demandes pas de lâcher ta main alors que je la broie entre les miennes tu ne me demandes pas de te relever alors que si je te laisse tu t'étales à mes pieds, tout ça tu t'en fou parce que tu ne sens plus rien toi alors qu'ici moi j'ai mal pour deux que je pleure toutes les larmes de mon coeur et qu'elles tâchent de rouge ton chemisier blanc et qu'elles cachent la plaie le rouge de ton sang et que le rouge soit rouge et que le blanc reste blanc.