NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Dimanche 29 juin 2008 à 19:54

Ce petit monde il vous regarde, ce petit monde il vous sourrit
Puis il s'éloigne on le croît disparu, et enfin il reviens, s'inscrit dans votre vie.
Au matin des histoires il est profondement ancré, il s'accroche et ne peut se détacher pas moyen de vivre sans, mais enfin qui ce passerait de lui, car il faut dire que la vie n'aurait plus beaucoup de sens si l'on devait oublier l'enfance.
 Au matin des histoires il est de notre côté, l'éveil des petits pour le bonheur des grands, au matin des histoires on se sent aimé, doux et rassurant ce réveil est important.
Le temps passe et notre vie le talonne, on ne change pas vraiment, mais on apprend à se protéger, on s'habille maintenant seul et sans aide, alors on met un voile derrière lequel on se cache, et derrière lequel on se cachera encore jusqu'à la fin.
 Le temps passe et notre esprit se transforme, de nouvelles idées pour de nouvelles découvertes, le temps passe et notre esprit se transforme, enfin protégé le temps est à la fête.
Le voyage se termine notre histoire prend fin, on regarde derrière on se dit que c'était bien.
L'enfance nous ratrappe, nous vole nos songes, ils se veulent nostalgiques mais c'est l'envie qui nous ronge. Envie de passé, envie de remonter le long de l'échelle des temps afin de retrouver celui où l'on était aimé.. Mais ce petit monde persiste à vouloir envahir les âmes, et force de perséverance il parvient à ses fins, le temps jouant contre nous. Alors seulement on retombe en enfance, ces choses que l'on faisait et que l'on aimerait tant refaire, ces anciennes découvertes qui nous manquent et ces rencontres qui ont disparues dans les profondeurs de notre esprit –et qu'on tente en vain de sonder dans l'espoir de revivre la seule chose qui compte réellement à nos yeux…   

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Mardi 27 mai 2008 à 14:16

Mal au crâne, regard hagard voilé et distant. Pas de place pour les faibles, seuls les stars sont admises à la soirée du moment. Les stars c'est nous, ce petit monde à part qui grandit, cette planète improbable en orbite autour du bien être cérébral, où ne règnent que les plus folles, et les fous sont à leurs pieds. Une malheureuse hérédité de la vie..   
On s'aime un peu, beaucoup, passionnément, d'innocentes amourettes où le jeu d'une sainte séduction. En harmonie les uns avec les autres, réunis autour d'une même idée, rassemblés autour d'une même envie.   On s'aime à la folie, comme dans un film sans intérêt, sur lequel notre regard se pose et duquel on ne peut manifestement pas se décrocher, on attend la fin avec peur, mais aussi avec une certaine impatience, impatients que nous sommes. Les fous se pavanent devant les folles, qui aiment les jeux de dupes où elles ne peuvent que gagner. Les fous sont beaux dans leur monde, le savent et le montrent aux folles, ces petites jeunettes imprudentes qui seront bientôt de redoutables femmes  aux armes affutées. Si ce n'est déjà le cas..
Ici je ne suis que le scientifique qui observe, derrière son télescope, une planète en pleine expansion. Spectateur quelque peu décalé, historien d'une aventure incroyable, celle d'une vie tout à fait normale. Normale pour celui qui connaît le monde dans lequel tous ces fous grandissent, normale pour celui qui vit dans ce pays où on oubli presque le vice..
On s'aime un peu soyons raisonnables, beaucoup d'attirance jeunesse oblige.
On s'aime beaucoup c'est inévitable, de la complicité entre les sexes opposés, la nature reprend ses droits. Mais finalement on s'aime passionnément, en se respectant toute fois, puisque unis dans la passion..

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