NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Mardi 29 juillet 2008 à 16:51

Un ciel bleu et des gens qui passent. Is sont heureux mais sur mon banc il y a bien trop de place. On repense à ces instants, on revit tous ces moments, ceux qui restent sont les plus forts, ceux que j'ai m'accompagneront jusqu'à la mort.Non je ne suis pas nostalgique, mais mon banc l'appelle, de la place pour mille là où il n'en faudrait qu'une, de quoi tuer le temps en ne faisant rien, de quoi revivre le temps
où on s'aimait bien. C'est triste c'est dommage, mais je m'arreterais là je ne me plaindrais pas davantage, une amie  m'a dit qu'il fallait éviter que ce n'était plus de mon age. Je ne parle pas de coeur brisé, mais plutôt d'un lien, un lien qui s'est envolé, mais ne regrettons rien voyons, c'était il y a des années, mais ne rêvons point voyons, ce sont des choses qui peuvent arriver.
Aujourd'hui mon banc se remplit, par des gens que j'aime et qui font parti de ma vie, aujourd'hui mes souvenirs sont remplacés, par de nouveaux bien plus récents, par de plus beaux bien plus importants...
Alors vivons avec eux et surtout, vivons heureux ça serait dommage de tout gacher pour un malheureu passé, pour de bien tristes pensées..
Je préfère encore en rire [...]

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Dimanche 20 juillet 2008 à 15:03

Paul est un jeune garçon, il ne sait plus trop où il en est. Il doit faire attention, Paul ne sait plus qui il est.  Il n'aime pas l'école il la déteste, Paul en a peur puisqu'elle est tout ce qui lui reste. Paul se sait faible et renfermé, mais il se dit fort et déterminé, Paul n'aime pas les gens il les déteste, Paul en a peur puisqu'ils aiment ce qui lui reste. Eux aussi vont à l'école, eux aussi sont jeunes, mais Paul est jaloux, jaloux de ce qu'ils sont, il les sait tous bien plus bons. Paul n'est pas beau et le sait, il voudrait l'être donc il se hait, Paul n'est pas intelligent il le sent, il voudrait l'être donc il leur ment. Ne croyez pas que Paul soit fou, il est simplement différent, pas différent de moi ni de vous, mais simplement de ce qu'il voit de ce qu'il ressent. Il veut être seul et pourtant aimerait tant ne plus l'être, il comprend qu'il le restera et cette idée ne lui convient pas. Paul a changé, Paul n'est plus celui qu'il était, la vie l'a transformé et ce au fil des années. Le pauvre ne regarde plus devant, pour lui tout est déjà terminé, il n'aime pas ce que la vie lui montre, il n'aime pas ce les autres lui disent, Paul ne regarde plus derrière, la douleur est encore trop récente, Paul ne regarde plus derrière car il aime encore moins le passé à oublier. Ne croyez pas que Paul soit malade, ne dites pas qu'il en veut à la vie, ne pensez pas tout ça il n'en sortirait qu'anéantit. Mais un jour Paul trouve la force de crier son mal, il se libère il s'échappe, on ne peut plus rien pour lui il est bien trop loin bien trop fort, Paul se sent grand il se sait important, il veut qu'on le regarde qu'on comprenne le mal qui rongeait son âme, alors il hurle devant tous ses camarades, un cri de souffrance un cri de délivrance, et de sa veste il sort l'instrument de sa liberté, de sa veste il sort l'arme qui à jamais le vengera de ce qu'il à été.
Paul est fier Paul est libre, il tire et tue dans cette école où il n'aimait plus vivre. Un à un les autres tombent, il jubile il est heureux, enfin il parvient à se mettre en avant, enfin il comprend qu'il est bien plus fort qu'eux. Alors seulement il se calme, et avec un sourire d'enfant, un regard innocent, il braque son arme sur le dernier survivant. Il tire et s'écroule mais il est soulagé, soulagé de savoir qu'il ne sera plus jamais seul, il aura une classe à ses côtés durant toute l'éternité…
Le sang de Paul coule sur le sol, il y en a même sur les murs, le sang de Paul goutte de ses doigts, il y en a même dans ses yeux …

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Dimanche 13 juillet 2008 à 0:34

Regardez la dans les yeux et entrez dans son monde, son monde à elle, celui où elle rêve d'une vie qui n'existe pas, d'une existence des premières fois, celui où elle rêve bien souvent de vous et parfois même de moi.
La voyageuse avance fière et déterminée, elle se promène dans les songes d'un pays oublié et le traverse à dos de nostalgie. Là bas le soleil n'existe pas, la lune seule reigne sur les étoiles, ces mêmes étoiles que vous appercevrez dans le plus profond de son regard, si vous ne vous perdez pas en chemin..
Son univers à elle est magnifique, il suffit de l'observer un court instant et alors vous comprendrez. Au travers de ce dernier on découvre la beauté d'une douce et sensuelle nuit d'été, celle dont on a tous un jour rêvé, et tandis qu'elle remonte le fleuve tumultueux des souvenirs malheureux, la voyageuse semble prendre plaisir à contempler ce qu'elle laisse derrière elle tout en se rapprochant, confiante, de ce qui reste devant.
Une vie qu'on éclaire à la bougie, sombre et mystérieuse seule la flamme qui danse sous ses yeux lui permet d'avancer sans prendre le risque d'un jour tomber, et de rester prisonnière de ses rêves les plus fous. Non vous ne rêvez pas, c'est elle qui n'est jamais sortie du sien et qui, un baluchon sur les épaules, traverse les terres inconnues des souvenirs que l'on ne connait plus. Ces terres sont traversée par la rivière vitale d'un vagabond comme elle, celle du temps qui passe et des souvenirs qui s'entassent, que la lumière pâle et diffuse de la lune révèle aux plus attentifs des observateurs. L'eau est claire, transparante même, c'est ici que les souvenirs s'éclairent, ils sont beau puisque ce sont les siens..
Elle est belle, elle est belle lorsqu'elle voyage. L'esprit sauvage et les idées vagabondes, elle se promène maintenant seule dans un lieu où elle ne peut être accompagnée. Laissez la donc en paix, elle à enfin trouvée la sienne, ne la dérangez plus elle n'en a nullement besoin, soyez simples et attentifs, alors peut-être partagera-t-elle avec vous les souvenirs qu'elle n'ose affronter seule, les souvenirs qui la terriffient, les souvenirs de ceux qui un jour étaient à ses côtés, et qui aujourd'hui s'en sont éloignés …

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Dimanche 13 juillet 2008 à 0:33

Juste un jour, juste une fois. Il la croise, c'est une joie. Il regarde, la suit, il la veut, ils sont deux. Une obsession sans pareille, elle est superbe, c'est une merveille. Il est juste derrière, c'est d'ailleurs le sien qu'il fixe. Il en bande ce gros porc. Elle le sent trop présent, prend peur et s'enfuie. Il n'attendait que ça, il la poursuit. Elle panique, il l'attrape. Elle griffe il la gifle. Elle crie, hurle, pleure, il exulte c'est le bonheur. Elle ne peut plus bouger, il maintient ses poignets. Il baisse son pantalon, retire son blouson, lui déchire sa robe et lui écarte les jambes. La suite vous la connaissez… Cette jolie femme va être violé. Il lui murmure à l'oreille d'atroces obscénités. Elle vomirait, si elle arrêtait de crier. Il lui fait mal, une atroce brûlure lui remonte jusque dans le ventre. D'une main il lui serre les poignets, de l'autre il écrase la poitrine. Elle veut qu'il en finisse, que tout s'arrête sur le champ. Comme s'il l'avait entendue, il se retire lentement, avec un rictus de satisfaction. Alors il remonte son pantalon, remet son blouson et s'éloigne en silence. Elle reste seule et traumatisée, la vie n'a plus beaucoup de sens. Sans un mot elle poursuit son chemin, rentre chez elle et ne dit rien. Jamais elle ne parlera de ce qui c'est passé dans cette ruelle, jamais elle ne se remettra de cette horreur. Elle ne veut plus y penser, tout oublier. Le souvenir est beaucoup trop douloureux.
Elle pourrait l'accuser, mais elle ne veut plus le revoir. Elle pourrait le faire condamner, mais elle se dit qu'il est trop tard… 

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