NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Mardi 17 août 2010 à 0:20

 
 
 
 
 

une boîte mail, un 30/03/2009 [ ... ]. 

Il n'était pas prêt pour ça pas prêt pour toi.

Il n'étais pas prêt pour ces yeux ce regard, le brouillard s'est installé il ne savait plus marcher. il n'osait pas courir non plus et encore moins sauter. Se jetter en avant se lancer du toit, de sa cabane, là haut tout là haut où il dormait paisiblement, là haut tout là haut d'où il t'attendait patiemment. Sans se douter même. Sans y penser. Il fait froid ici il se doute qu'un jour il devra redescendre, retrouver la chaleur d'une nuit le réconfort d'une autre vie, à ses côtés pour un temps, encore indéterminé et pourtant. Pourtant c'est ce qu'il veut et qu'il n'espere pas obtenir, vivre à deux puis un jour en souffrir, parler d'eux comme s'ils n'étaient qu'un lointain souvenir. Là haut tout là haut, sa cabane de papier se pliera sous tes pieds, il n'en sortira que méfiant. Apeuré. 
Mais il sait que le moment est venu, il est temps de retomber sur terre se laisser tomber se mettre à nu, l'approcher lui parler, la toucher l'embrasser la prendre par la main la mettre nue. Le moment est venu. C'est ce qu'on dit toujours, après coup. L'instant présent est cependant beaucoup plus pesant, on envie le passé ne pas avoir à se faire violence, se dépasser. Prendre une décision. Ou se persuader que la décision est prise. Sans pour autant être sur de quoique ce soit. Rêver que tout ça est facile, que s'il tombe d'en haut il ne se fera pas mal et penser qu'un jour il pourra y remonter. Y penser seulement.  
Te voilà dans ses bras il ne sait toujours pas marcher, courir encore moins et ne parlons pas de sauter. Mais pourtant il décide de se lancer il a peur est effrayé mais cela ne l'empechera pas. Empechera pas de croire en vous du moins croire en toi tandis que le vous ce n'est que ça, ce qu'il vit en ce moment ce dont il profite depuis quelques temps.
Je crois qu'il t'aime et je pense qu'il a raison. De t'aimer pour ce que tu es car ce que tu es, c'est ce qu'il voulait.

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Mercredi 11 août 2010 à 0:23

 Et puis tu lui tends la main, jour après jour, baise après baise tu lui montres à quel point t'es belle tu lui prouves comme t'es bonne et comme tu l'aimes. mais lui s'en fou lui n'a d'yeux que pour tes cheveux qui tombent sur tes joues fatiguées, le creux detes reins la puissance de tes gestes la douceur de tes mains, alors que tu joues l'amazone que tu pars à la guerre à la conquête  de son empire de son emprise absolue.
Vous n'avez que vingt piges et déjà vous aimez l'alcool plus que votre chien plus que son avortement, les épinards et le fanta citron. Il parait qu'à vingt ans rien n'est impossible et c'est pas parce qu'elle a une gueule de centre commercial et la bouche au rayon gâterie qu'il aut croire tout ce qu'elle des bites. A vingt ans t'as l'air con et rien d'autre, t'arrives chez les grands tu regardes les députés s'engueuler comme des gosses sur france 2 mais t'y comprends que dalle, même pas tu essaies. Alors quand tu veux donner un avis constructif sur quelle bouteille de vodka acheter ce soir, tu lèves les bras et les yeux au ciel en criant à qui veut pas l'entendre que c'est un scandale, comme ils le font si bien à la télé cachés derrière une étiquette et un micro trop petit pour leur gigantesque cerveau, leur grosse tête.
N'oublions pas au dessus de toi l'amazone, qui à vingt ans préfère se retourner, te présenter l'arrière. tu abandonnes ses seins  ses yeux fermés sa lèvre pincée pour son cul qui frétille comme un poisson au bout de ta canne un dos cambré une image virtuelle de son visage amoureux. N'oublions pas tout ça, les changements les nouvelles positions, à vingt ans on devient quelqu'un d'important, comme si avant rien ne comptait. et puis le temps passe, on en a deux, puis quatre, et c'est bien là que tout s'arrête à quatre-vingts ans. oui tout s'arrête, comme dans le poisson qui lui ne bouge plus beaucoup. laissez les donc crever en paix.

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Dimanche 8 août 2010 à 1:21


vodka folie tequila sonnerie portable pilule j'encule je rêve tu crèves je dors elle mord on s'aime la même la ferme oublions restons partons au loin au dessus en dessous tes dessous tes sourires mes lèvres tes fesses ton pied je le prends ta vie je la bouffe mes conneries je les crache ton sang que je bois tes dents et puis moi. 

 et si on arrêtait de parler de cul. et si on oubliait l'amour la mort les amis l'alcool. et si tu fermais ta gueule.

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