NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Jeudi 31 décembre 2009 à 4:38

Tes envies refoulées font remonter la gerbe dans ta gorge, tu fermes les yeux serres les dents et retients ce flot de bile qui ne demande qu'à s'échapper. Pliée en deux le ventre déchiré tu tentes de ne pas tout recracher, la haine la violence et la peur qu'on te laisse oubliée qu'on s'en aille comme il s'en est allé.
Te voilà bientôt détruite par un père qui a prit la fuite, allongée sur le sol de cette salle de bain comme un cadavre de plus une pauvre fille qui ne sert plus à rien.
Ton père ce salop qui s'est tué sans même t'en parler, la corde autour du cou les pieds qui pendent autant que le reste de sa carcasse, tu t'en souviens comme si c'était hier de cette brûlure sur sa gorge ses yeux clos et ses mains sur son torse. un cercueil de bois comme dans les films avec un je t'aime papa et tu nous manquera pour la rime. T'en chiales depuis des jours à en vomir à en mourir, se dire qu'il est mieux là bas encore des conneries qui ne passent pas se dire que c'était son choix le respecter vivre avec comme si les autres pouvaient comprendre quoi que ce soit avec leur main sur ton épaule leur foutu costume noir et leur putain de rose, comme si les mots pouvaient y changer quelque chose comme si le temps allait faire son boulot comme si être forte allait suffire comme si se battre avait un sens.

Le carrelage blanc reflète ton visage la lame rouge du couteau et les sillons de sang sur tes poignets. tu sens la douleur qui s'échappe de ton corps la souffrance s'en aller et la haine disparaitre en même temps que ce liquide chaud et visqueux qui s'écoule lentement pour alléger ta peine.
tu aura toi aussi une belle plaque avec un je t'aime ma fille et tu me manques petite soeur, on te lancera des roses ta mère pleurera et tes amis viendront chaque année pour te saluer pour te raconter leur vie un peu comme si tu étais encore avec eux un peu comme s'ils t'aimaient toujours.

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Vendredi 25 décembre 2009 à 2:25

Je t'attends mon amie, toi qui est là bas vous qui êtes ici, de retour parmi nous sans un tour par minette, embrasse moi de la tête aux pieds d'ici de là bas, de par la fenêtre. je n'ai d'autre ambition que de t'épouser, acheter une maison louer un chien l'appeler fou'l'camp. une autre référence dont on pourrait très bien se passer. je n'ai de rêve que de te baiser, par devant par dedans, que tu t'offres à mes draps comme je te couvre de mes bras. je n'ai qu'une envie que tu me regardes, que tu ne vois que perfection, sublime et enfer. je n'ai qu'une chose en tête que tu t'en tête, à m'embrasser à m'aimer et me faire à manger. que tu soies nue sous ton tablier que tu n'ai d'yeux que pour moi que tu soies celle de mes rêves, de beaux cheveux blonds, châtains, ou bruns, de beaux seins petits moyens ou de beaux reins, de belles mains douces et fines, de belles dents de belles jambes, de superbes lèvres une méchante langue et des tâches de rousseurs sous un soleil de quinze heures.

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Samedi 19 décembre 2009 à 22:44

Dévore moi la langue que je m'en morde les doigts de ne pouvoir te toucher simplement ouvrir les yeux te regarder encore et encore. Allongez vous sur le sol, dur et froid celui d'une salle de bain cette douleur dans ton dos cette brûlure dans ton ventre cette puissance dans ses mains.
Noël approche et toi tu restes tu ne bouges pas, allongée sur ces carreaux blancs essoufflée fatiguée tandis qu'il se lève et entre dans la douche. tu le regardes se laver, l'eau qui coule de la tête aux pieds tu le fixes sans aucune gêne il te vois t'invites à le rejoindre. Noël est en chemin ce sera votre premier ensemble, sans enfants ni famille, sans amis non plus, un noël de pacotille entre deux histoires de cul. Il te promet la lune, de te faire voler, en cadeau le 24 au soir un péché de peau. de trop.

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Samedi 5 décembre 2009 à 16:15

C'est un hymne à l'amour bien plus qu'un appel au secours il t'enlace tu t'en lasses adieux petit être vicieux il est temps de s'en aller s'enfuir dans l'ombre d'une ruelle se cacher dans une poubelle y dormir et un jour peut être réflechir. Penses-tu être assez dérangée pour te lancer ?
C'est un hymne à la joie l'histoire d'une dernière fois elle t'embrasse tu t'embarasse de ses mots de tes maux ses vêtements son manque de temps tu te jettes à l'eau saute de tout là haut et t'écrases la tête la première mais t'es fier de l'avoir fait enfin de lui avoir dit à demain. Crois-tu pouvoir devenir assez fort pour le lui donner ?
C'est un hymne au plaisir l'envie qu'on te tire de là et d'ici sans un mot sans un merci tu t'enfermes dans ses bras il se ferme devant toi se cache et disparaît on dit même qu'il paraît t'aimer comme un roi qu'il veut le faire avec toi qu'il ne penses plus qu'à ça mais il s'échappe encore une fois il a peur d'être idiot s'effraie de devenir beau cours le chercher jette toi à ses pieds supplie le de te regarder. Sera-tu assez douée pour le faire tomber ?
C'est un hymne du toujours le début d'une fin démentielle vous êtes là tous les deux sans vous voir sans même le sentir elle danse pour toi et tu penses pour elle qui panse tes horreurs dans un coin de fumée un dense brouillard celui de la clope des bonnes heures le tabac des bonheurs. Regardes-tu dans la bonne direction ?
C'est un hymne à l'imagination le monde s'unit vers le ciel et l'univers la Terre s'envole et se place à côté juste là pas bien loin du gigantesque k prend la place du point le final de l'immense fuck qui se balade dans mon estomac.
Êtes-vous assez fous pour continuer ?

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