NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Mercredi 8 avril 2009 à 2:29

Il est tard j'ai craqué sur une blonde elle était belle elle était bulle ses yeux m'emmenaient faire le tour du monde il est tard j'ai craqué sur une blonde elles étaient bonnes toutes ses bulles je les regarde alors qu'elles fondent.
Il est tard j'ai craqué sur une fille, sa peau était douce ses lèvres étaient source d'espoir pour mes sens et mon envie profonde il est tard j'ai craqué sur une fille son corps n'était qu'appel sourd et cruel pour ma bouche et mes mains ne serait-ce qu'une seconde. C'est ce soir que j'ai rêvé d'une blonde que ses seins me frôlent que sa langue me sonde j'aimerai la toucher pouvoir enfin la regarder dans les yeux dans le cou l'embrasser et c'est tout c'est ce soir que j'ai rêvé d'une fille de sa voix de mes maux que ses mots ne soignent que trop j'irai voir ce qui se cache derrière ce qui repose sous son ombre j'irai voir ce qu'elle cache ce qu'elle juge être bien trop sombre alors que j'aimerai savoir ce qu'elle pense ce qu'elle dit de moi de mes chances alors que j'aimerai savoir ce qu'elle veut ce qu'elle ferait si un jour une nuit j'attrapais ses hanches.

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Lundi 6 avril 2009 à 18:38


Soyons jeunes au moins une fois dans notre vie rêvons ensemble de ce tout nouvel empire de ce nouveau pays, de la débauche des bouteilles qu'on débouche et des filles avec lesquelles on couche. Un pays d'arraché. On se retrouve un soir on se perd en masse en bande d'ivrogne que l'ivresse fait bander, loin de tout loin de toute tristesse, faites place aux fous place à la jeunesse, jeunesse droguée alcoolisée, jeunesse fauchée comme si les études ne comptaient plus la jeunesse est perdue. Le blizzard est russe, sibérien, il nous embrouille le cerveau notre esprit divague nos yeux ne vont plus si bien et la nuit n'y est pour rien. Toutes les filles sont belles. Toutes les filles le sont, la sibérie coule dans nos veine et altère notre jugement, elles n'en sont que plus agréables à embrasser, les perdre dans nos bras ou les prendre dans nos draps. Pour la nuit ou pour la vie, qu'importe puisque cette nuit c'est tout une vie, une seconde qu'on oublie le jour levé, mais une vie tout de même. une vie d'arraché. mais qui n'y a jamais songé ? Furie sanguinaire violence sexuelle la chaleur d'une soirée les envies de marie ou celles de marylin, qu'elles se mettent à genoux que les hommes gémissent, les prient de se relever de tout arrêter et ensuite de recommencer. Que l'alcool coule à flots que les hommes soient beaux, transpirants sous leurs chemises qu'ils ouvrent avec le temps puisqu'avec le temps tout s'en va. alors une chemise pourquoi pas. Le torse brille la sueur le fait briller, souligne les muscles attire les muses, l'intimité d'une simple soirée, une soirée d'arraché. Envie de l'autre, le désir est affecté par une ambiance propice au plaisir, une nuit pour tout oublier une nuit pour se lier. Se lier violemment à celle qui nous appelle, cette petite blonde qui peine à marcher qui a bien trop bu juste assez pour se laisser approcher, pour ne rien refuser. ou cette brune qui ne s'arrête de danser que pour embrasser celui qui la déshabille presque, sans pudeur et sans réfléchir que s'il va trop loin, d'autres tenteront de prendre sa place.
Se perdre dans les yeux d'une autre, son regard troublé par le froid sibérien toujours, mais son regard quand même, sincère, franc et aguicheur, celui qu'elles ont toutes lorsqu'elles décident de montrer leur envie de ne faire qu'un, notre corps et le leur, le mien et le sien. Promener son regard sur ses vêtements jetés à terre, ressentir dans le noir chaque sensation et se taire, profiter du regard de sa bouche de ses reins, et profiter dans le noir de la courbe de ses seins la douceur de ses mains. L'espace d'un instant s'oublier dans ses bras, puis allumer la lumiere, s'habiller pour danser. Retourner dans la pièce d'à côté, celle pas bien loin celle qui est juste là bas. Juste là bas mais on ne sait plus bien ou aller, le chemin a changé, rejoindre les autres n'est plus si facile, on se perd en cours de route, la toucher l'embrasser, continuer le jeu car la soirée ne fait que débuter. Se séparer pour quelques secondes faire comme si rien ne s'était jamais passé, puis à nouveau s'approcher, se serrer se regarder, se caresser pour à nouveau se déshabiller. Tout ça n'est qu'un jeu. un jeu d'arraché.

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