NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Lundi 6 avril 2009 à 18:38


Soyons jeunes au moins une fois dans notre vie rêvons ensemble de ce tout nouvel empire de ce nouveau pays, de la débauche des bouteilles qu'on débouche et des filles avec lesquelles on couche. Un pays d'arraché. On se retrouve un soir on se perd en masse en bande d'ivrogne que l'ivresse fait bander, loin de tout loin de toute tristesse, faites place aux fous place à la jeunesse, jeunesse droguée alcoolisée, jeunesse fauchée comme si les études ne comptaient plus la jeunesse est perdue. Le blizzard est russe, sibérien, il nous embrouille le cerveau notre esprit divague nos yeux ne vont plus si bien et la nuit n'y est pour rien. Toutes les filles sont belles. Toutes les filles le sont, la sibérie coule dans nos veine et altère notre jugement, elles n'en sont que plus agréables à embrasser, les perdre dans nos bras ou les prendre dans nos draps. Pour la nuit ou pour la vie, qu'importe puisque cette nuit c'est tout une vie, une seconde qu'on oublie le jour levé, mais une vie tout de même. une vie d'arraché. mais qui n'y a jamais songé ? Furie sanguinaire violence sexuelle la chaleur d'une soirée les envies de marie ou celles de marylin, qu'elles se mettent à genoux que les hommes gémissent, les prient de se relever de tout arrêter et ensuite de recommencer. Que l'alcool coule à flots que les hommes soient beaux, transpirants sous leurs chemises qu'ils ouvrent avec le temps puisqu'avec le temps tout s'en va. alors une chemise pourquoi pas. Le torse brille la sueur le fait briller, souligne les muscles attire les muses, l'intimité d'une simple soirée, une soirée d'arraché. Envie de l'autre, le désir est affecté par une ambiance propice au plaisir, une nuit pour tout oublier une nuit pour se lier. Se lier violemment à celle qui nous appelle, cette petite blonde qui peine à marcher qui a bien trop bu juste assez pour se laisser approcher, pour ne rien refuser. ou cette brune qui ne s'arrête de danser que pour embrasser celui qui la déshabille presque, sans pudeur et sans réfléchir que s'il va trop loin, d'autres tenteront de prendre sa place.
Se perdre dans les yeux d'une autre, son regard troublé par le froid sibérien toujours, mais son regard quand même, sincère, franc et aguicheur, celui qu'elles ont toutes lorsqu'elles décident de montrer leur envie de ne faire qu'un, notre corps et le leur, le mien et le sien. Promener son regard sur ses vêtements jetés à terre, ressentir dans le noir chaque sensation et se taire, profiter du regard de sa bouche de ses reins, et profiter dans le noir de la courbe de ses seins la douceur de ses mains. L'espace d'un instant s'oublier dans ses bras, puis allumer la lumiere, s'habiller pour danser. Retourner dans la pièce d'à côté, celle pas bien loin celle qui est juste là bas. Juste là bas mais on ne sait plus bien ou aller, le chemin a changé, rejoindre les autres n'est plus si facile, on se perd en cours de route, la toucher l'embrasser, continuer le jeu car la soirée ne fait que débuter. Se séparer pour quelques secondes faire comme si rien ne s'était jamais passé, puis à nouveau s'approcher, se serrer se regarder, se caresser pour à nouveau se déshabiller. Tout ça n'est qu'un jeu. un jeu d'arraché.

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