NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Dimanche 2 novembre 2008 à 22:54

Fuir le combat c'est toujours ce que j'ai su faire de mieux. Eviter les flèches se baisser devant plus fort, sauter en arrière éviter les attaques, s'en aller encore et encore. Alors que la bataille fait rage, que les soldats se tuent, les chevaliers aussi et même les hommes d'aujourd'hui.

Que je sois le plus fort que je sois de ceux qui peuvent gagner, que je sois le plus faible que je sois un de ceux qui ne peuvent que perdre. Peu importe qui je suis, peu importe où je suis,devant le combat, on dit de moi que je fuis.

J'ai vingt ans ou peut être moins, j'étais jeune et vaillant je voulais enfin je rêvais d'une victoire au loin. Mais une fois avec eux le courage m'a quitté, une fois et puis deux je ne voulait plus y aller. La troisième était pire la troisième je ne veux plus en entendre parler, j'ai fuis comme les deux précédentes mais j'étais le seul cette fois-ci. Mes compagnons de galère sont restés, disant qu'il ne fallait plus avoir peur de la mort, mes amis ces grands cons n'ont pas voulut s'en aller, répétant que je devait rester encore et encore.

Aujourd'hui j'y repense. Encore et encore.

Le combat est terminé mes amis ont gagné, mais moi je ne suis plus là moi j'ai préféré là bas.

Si un jour je reviens, si un jour je viens me battre, serais-je à nouveau avec eux, serais-je à leurs côtés, ou seront-ils de ceux qui se battront au loin, dans le camp d'en face, celui de ceux qui sont contre moi.

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Samedi 1er novembre 2008 à 15:59

Un petit nuage bleu flotte à ma droite. Là bas. De l'autre côté.
Je ne peux pas l'atteindre, barrière invisible ou mur de verre, voilà que je déteste cette fenêtre. Prison, liberté. Un peu perdu ou totalement paumé, il me nargue il m'appelle, m'invite à grimper sur son dos pour voyager là ou le vent nous emportera. Mais voilà je ne peux pas. Et le vent l'emportera. Il me quitte je le vois s'en aller, et avec lui disparait l'espoir du compagnion de voyage. Liberté, solitude à deux. C'est con mais je n'y peux rien il ne veut pas m'attendre, attendre que je m'échappe.
Fuck les nuages surtout les bleus, je préfère les roses bien plus attrayants, bien plus intéressants.
Je crois d'ailleurs que c'est un rose qui a fait de l'oeil au mien. Il serait temps que je le rejoigne, histoire de sortir d'ici, histoire de voir ce qui se passe. Là bas. De l'autre côté.
Juste histoire de voir. Voler toujours plus haut. Toujours plus loin. Et apres c'est ça qu'on retient.

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Mardi 28 octobre 2008 à 20:50

C'est fou ce qu'elle embrasse bien. Elle est pas bien grande mais elle est plutôt jolie. Mignonne je dirais. Et joueuse. C'est fou comme sa bouche attire la mienne. Elle me manque déjà. On joue, je vais perdre. Je veux perdre.
Je ne la connais pas depuis longtemps, je ne sais rien d'elle à vrai dire. Si ce n'est qu'elle aime jouer, et que j'aime l'embrasser. Perdre ne me dérange plus, parions des baisers et la défaite n'en sera que plus douce. C'est fou comme elle est belle. Un jour je l'épouserai. Quand je serai grand. Quand on sera vieux.
Je ne veux pas la connaitre d'avantage je veux seulement qu'elle me regarde encore un moment, qu'elle se glisse dans mes bras, se réconforte dans mes draps, qu'elle soit heureuse, elle le mérite.
C'est fou ce qu'elle est attachante.
C'est fou ce qu'elle est.
C'est fou.
Et puis elle embrasse vraiment bien.

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Dimanche 19 octobre 2008 à 22:20

Il y a un homme sur le pont. Il y a un homme qui regarde le fleuve couler sous ses pieds. Il se dit que l'eau doit être froide, que l'hiver n'est pas une saison pour s'y jeter. Gelée même.
Il avait une belle voix lorsqu'il chantait. Mais depuis qu'il s'est tu, la musique lui paraît bien plus lointaine. C'est dommage et jusqu'à ce qu'il se tue, sa gorge restera fermée. Il jouait du piano avant, et de la guitare aussi. Et il chantait. Bien. La musique était son monde et l'émotion sa maison. Il faisait pleurer et il aimait cela, les femmes sont belles lorsqu'elles pleurent, il les faisait rêver et elles aimaient cela. Mais ce n'était pas lui qu'elles aimaient. Les femmes n'aimaient que sa musique, et sa musique le leur rendait bien. Alors lorsqu'il rentrait seul, après quelques chansons et beaucoup de larmes, il s'asseyait devant son piano et composait. Puis il s'asseyait sur son balcon et écrivait. Il fumait aussi. Ses textes étaient noirs et sa musique était sombre, mais la solitude ne lui laissait aucune chance. Ses paroles étaient belles mais leur sens beaucoup trop triste. Il était sombre. Il était beaucoup trop triste. 
Il y avait un homme sur le pont. Il y avait un homme qui regardait le fleuve couler sous ses pieds. Il se disait que l'eau devait être froide, que l'hiver n'était pas une saison pour s'y jeter. Cet homme avait raison. Mais cet homme devait en être sur.

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Mercredi 8 octobre 2008 à 0:07

Prend un cheval et suis moi, traversons l'ouest allons jusqu'en bretagne ensemble, je t'attends cowboy. Galope autant que tu peux et rêve encore plus, cours saute viens avec moi nous serons deux et alors seulement on ne les verra plus. Tous ces insatisfaits. Tous ces cons.
Remets ton chapeau enfourche un canasson, regarde le comme il est beau il n'attend qu'une cavaliere digne de ce nom. Brin de paille au coin de la bouche, boots et holster l'étoile brille sur mon coeur, l'étoile jaune du shérif, le chef est ici il se prend pour un dieu, non seulement il est fou mais voilà qu'il en veut. Motivé qu'il est. Totalement ivre aussi.
Sur les traces de Lucky Luck j'espere moi aussi attraper Joe, il court plus vite il saute plus haut, mais il ne fera pas grand chose une balle fichée dans le dos. Alors en traître je le prend par surprise. Et par derrière. Je le trouve je ne le quitte plus, Joe n'est pas bien grand, Joe me saoul mais après tout il n'est jamais content. Pourtant heureux que je l'attrape, il est drôle il est sympa, ce prisonnier qui n'en est pas un, Joe est une fille.
Traversons l'ouest allons de désert en désert, traversons Nantes Rennes et Plozevet, dormons au bord d'un chemin et buvons à ta santé, buvons à la sienne puis buvons à la mienne. Alors buvons encore et encore, à ne plus pouvoir marcher, et dormons pour repartir le lendemain matin comme si tout allait bien. Un pas devant l'autre, titubant trébuchant mais toujours hilare, cowboy relève toi, danse ici et maintenant, cours et saute encore plus cowboy relève toi je t'emmene là où il fera toujours beau, là où il fera toujours chaud, je t'emmene dans un pays lointain celui qui pourtant n'est pas si loin, un pays de sable le pays de la poussière, les indiens s'en sont enfuit tandis que toi et moi partons à sa conquête, tandis que toi et moi nous faisons la fête.
Je prends un cheval et je me suis, je traverse les plaines et je chante. Mal.
Je remercie Joe et je m'enfuis, je verse une larme et je me lance. Seul.

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