NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Jeudi 14 mai 2009 à 23:11

Range ta langue de pute putain de vipère, crache ton venin sur ma route mais rien n'y changera.

je suis noir et blanc, je suis en vie et tu es morte tu étais noire tu es blanche maintenant, bien pâle et toute froide, ton visage est toujours aussi doux. je suis noir encore et toujours je respire alors que toi non. tu es passée de noire à blanche de chaude à froide, que tu étais chaude. pourquoi es-tu si froide. je peux te voir tu ne me regarde plus, je suis debout à tes côtés tu es allongée à mes pieds. je suis à bout. je me baisse je peux prendre ta main dans la mienne, je peux la toucher, l'approcher de mon visage je peux y déposer un baiser y verser une larme et puis la mordre arracher ses ongles un à un lui retirer la peau ou lui briser les os, mais rien n'y changera. est elle vraiment si froide. je n'y crois pas je n'en crois pas tes paupières closes je m'en mords les genoux que je plie tout contre moi et je m'en tamponne le steak comme de ma première fois. de mes genoux. assis à tes côtés je pose ta tête sur mes cuisses comme quand tu regardais plus belle la vie et que moi je méditais sur comment réussir la mienne. je te caresse les cheveux comme si notre couple était un de ceux qui étaient heureux et puis je mets ma main devant tes yeux et m'attends à ce que tu me dises de l'enlever pour que tu puisses profiter des amourettes de cette aventure télévisée, je souris en y repensant mais tu ne tournes pas la tête tu ne me dis rien. évidemment. Et moi comme un gamin qui croit encore que le père noël arrive à faire le tour du monde en une nuit pour distribuer ses cadeaux et qui apprend qu'en réalité ce connard délègue et ne fais que les maisons de riches, je suis déçu, triste de me dire que toutes ces belles choses sont parties avec toi, tu me les a volées tu ne tournes pas la tête pour me regarder tu ne me demandes pas de lâcher ta main alors que je la broie entre les miennes tu ne me demandes pas de te relever alors que si je te laisse tu t'étales à mes pieds, tout ça tu t'en fou parce que tu ne sens plus rien toi alors qu'ici moi j'ai mal pour deux que je pleure toutes les larmes de mon coeur et qu'elles tâchent de rouge ton chemisier blanc et qu'elles cachent la plaie le rouge de ton sang et que le rouge soit rouge et que le blanc reste blanc.

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Mercredi 8 avril 2009 à 2:29

Il est tard j'ai craqué sur une blonde elle était belle elle était bulle ses yeux m'emmenaient faire le tour du monde il est tard j'ai craqué sur une blonde elles étaient bonnes toutes ses bulles je les regarde alors qu'elles fondent.
Il est tard j'ai craqué sur une fille, sa peau était douce ses lèvres étaient source d'espoir pour mes sens et mon envie profonde il est tard j'ai craqué sur une fille son corps n'était qu'appel sourd et cruel pour ma bouche et mes mains ne serait-ce qu'une seconde. C'est ce soir que j'ai rêvé d'une blonde que ses seins me frôlent que sa langue me sonde j'aimerai la toucher pouvoir enfin la regarder dans les yeux dans le cou l'embrasser et c'est tout c'est ce soir que j'ai rêvé d'une fille de sa voix de mes maux que ses mots ne soignent que trop j'irai voir ce qui se cache derrière ce qui repose sous son ombre j'irai voir ce qu'elle cache ce qu'elle juge être bien trop sombre alors que j'aimerai savoir ce qu'elle pense ce qu'elle dit de moi de mes chances alors que j'aimerai savoir ce qu'elle veut ce qu'elle ferait si un jour une nuit j'attrapais ses hanches.

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Lundi 6 avril 2009 à 18:38


Soyons jeunes au moins une fois dans notre vie rêvons ensemble de ce tout nouvel empire de ce nouveau pays, de la débauche des bouteilles qu'on débouche et des filles avec lesquelles on couche. Un pays d'arraché. On se retrouve un soir on se perd en masse en bande d'ivrogne que l'ivresse fait bander, loin de tout loin de toute tristesse, faites place aux fous place à la jeunesse, jeunesse droguée alcoolisée, jeunesse fauchée comme si les études ne comptaient plus la jeunesse est perdue. Le blizzard est russe, sibérien, il nous embrouille le cerveau notre esprit divague nos yeux ne vont plus si bien et la nuit n'y est pour rien. Toutes les filles sont belles. Toutes les filles le sont, la sibérie coule dans nos veine et altère notre jugement, elles n'en sont que plus agréables à embrasser, les perdre dans nos bras ou les prendre dans nos draps. Pour la nuit ou pour la vie, qu'importe puisque cette nuit c'est tout une vie, une seconde qu'on oublie le jour levé, mais une vie tout de même. une vie d'arraché. mais qui n'y a jamais songé ? Furie sanguinaire violence sexuelle la chaleur d'une soirée les envies de marie ou celles de marylin, qu'elles se mettent à genoux que les hommes gémissent, les prient de se relever de tout arrêter et ensuite de recommencer. Que l'alcool coule à flots que les hommes soient beaux, transpirants sous leurs chemises qu'ils ouvrent avec le temps puisqu'avec le temps tout s'en va. alors une chemise pourquoi pas. Le torse brille la sueur le fait briller, souligne les muscles attire les muses, l'intimité d'une simple soirée, une soirée d'arraché. Envie de l'autre, le désir est affecté par une ambiance propice au plaisir, une nuit pour tout oublier une nuit pour se lier. Se lier violemment à celle qui nous appelle, cette petite blonde qui peine à marcher qui a bien trop bu juste assez pour se laisser approcher, pour ne rien refuser. ou cette brune qui ne s'arrête de danser que pour embrasser celui qui la déshabille presque, sans pudeur et sans réfléchir que s'il va trop loin, d'autres tenteront de prendre sa place.
Se perdre dans les yeux d'une autre, son regard troublé par le froid sibérien toujours, mais son regard quand même, sincère, franc et aguicheur, celui qu'elles ont toutes lorsqu'elles décident de montrer leur envie de ne faire qu'un, notre corps et le leur, le mien et le sien. Promener son regard sur ses vêtements jetés à terre, ressentir dans le noir chaque sensation et se taire, profiter du regard de sa bouche de ses reins, et profiter dans le noir de la courbe de ses seins la douceur de ses mains. L'espace d'un instant s'oublier dans ses bras, puis allumer la lumiere, s'habiller pour danser. Retourner dans la pièce d'à côté, celle pas bien loin celle qui est juste là bas. Juste là bas mais on ne sait plus bien ou aller, le chemin a changé, rejoindre les autres n'est plus si facile, on se perd en cours de route, la toucher l'embrasser, continuer le jeu car la soirée ne fait que débuter. Se séparer pour quelques secondes faire comme si rien ne s'était jamais passé, puis à nouveau s'approcher, se serrer se regarder, se caresser pour à nouveau se déshabiller. Tout ça n'est qu'un jeu. un jeu d'arraché.

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Jeudi 15 janvier 2009 à 22:43

Il y aura de la musique. Beaucoup de musique. Des chansons tristes pour que les gens pleurent, un rythme qui vous va bien, quelque chose qui vous emporte, vous transporte là où vous ne voulez pas aller mais où vous irez encore au moins une dernière fois.
A son enterrement.
Il y aura des fleurs. Beaucoup de fleurs et plus encore de pleurs. Des bouquets de roses, noires rouges ou même roses, il parait que ça existe. Une pour chacun, chacun pour un dernier adieu. adieu plutôt déplacé mais qui finalement soulage et réconforte, alors on se dit que tout ira bien pour lui et surtout pour nous, cet adieu qui n'est pas tant pour lui souhaiter bonne chance que pour se souhaiter bon deuil. Bon deuil.  Et pleurs bien tu verras que ça soulage. Allez pleurs connard fait comme tout le monde regarde autours de toi. Et soit fort. Et souris, la vie est belle. Mais bien sur que si elle l'est, alors oublie, sors, bois, et sois triste quand même. mais souris. Pour lui, pour son enterrement. soit chic, souris.
Alors que la musique se termine, un ami prend sur lui et lit un mot, un dernier adieu. Devant tout le monde il lit. Devant tout le monde il fond en larmes. Pleurer de tristesse et chanter la joie de cet homme sans vie dans sa prison de bois. Il pleure devant la famille et les autres amis, qui pleurent eux aussi. Une bande de dépressifs. des amis quoi.
Il y a toujours ce connard qui ne pleure pas, il sont deux en faite mais l'un est excusé, son métier c'est de crier à qui veut l'entendre que cet homme qui gît ici devant nous ne sera que plus heureux encore là où il s'envole.. à l'écouter on pourrait croire qu'il a bien fait de mourir même. Qui sait.
Les textes s'enchainent, les larmes s'accumulent, l'église pediluve, un enterrement pour se laver les pieds avant d'entrer dans le grand bain. un nettoyage écologique, qui vient du fond des tripes, avant de sortir et se lancer seul comme un grand vers cette nouvelle vie, cette vie sans lui. Au début on a plus vraiment pieds, on panique on s'affole, vivre sans lui c'est trop dur trop difficile. Puis le temps entame cette rééducation qu'il fait si bien, il referme les plaies petit à petit, on apprend à nager et enfin on sourit. on sort et on boit toujours, parce qu'on est jeune, et qu'être jeune c'est se ruiner la santé, mais ce n'est plus pareil, maintenant qu'on sait nager on peu facilement rejoindre le bord, là où on a pieds, là où on se sent rassuré.
Alors on se dit plus jamais, plus jamais je ne pleurerais, plus jamais je ne souffrirais, comme quoi on est encore bien trop jeunes.
Mais au moins on y était, on y a pleuré on y a chanté, on y a lut et on y a rêvé. on y a même passé un bon deuil.
A son enterrement.





                                      Quand tu veux on y retourne. pas cap ?

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Mercredi 26 novembre 2008 à 0:31

Ils se tiennent par la main, ne pensent pas à demain alors ils rêvent d'une histoire qui se terminerait bien. Ils se tiennent par la taille se regardent et sourient, ils sont là où qu'on aille puis s'éloignent loin d'ici. J'aime à les contempler de loin, de là-bas tout là-bas, du pays des poissons du pays de la chanson, de celui qu'on ne voit pas mais aussi de celui du chocolat, car j'aime ce qu'ils font et encore plus ce qu'ils sont. Ils se prennent dans les bras et se disent dans l'oreille, se murmurent doucement ou même encore bien plus bas, que même si ce n'est pas partout et pour tout le monde pareil, pour eux au moins tout se passera bien, que pour eux ça ira.. Peut-être ne devraient-ils pas.
Ils ne se lachent plus la main ne pensent toujours pas à demain leur histoire ne semble pas vouloir prendre fin. Ils se tiennent encore par la taille se regardent et s'embrassent, il faut peut être que je m'en aille je ne suis pas vraiment à ma place. Mais voilà j'aime toujours les regarder, les contempler de loin ou même de près, du pays des marins, de celui des marais, un petit coin de solitude où je marque un temps d'arrêt. Ils se prennent dans les bras et se murmurent toujours que pour eux au moins tout se passera bien, que pour eux ça ira.. Peut-être ne devraient-ils pas.

Ils se sont laché la main ne se tiennent plus par la taille, ne se prennent plus dans les bras. Je les regarde toujours de loin, ils sont sortis des rails mais je continue de penser que pour moi au moins tout se passera bien, que pour moi ça ira..

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