NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Samedi 6 novembre 2010 à 0:19

Enfin tu sais moi, j’ai cette musique dans la tête. Hypnotique clavier pour de l’électro de garage, mes oreilles saignent et mon corps souffre sur la piste de transe. Ça fait mal pour sûr, mais on y peut plus grand-chose à ce stade on quitte l’inconscient on se ballade à poil dans une dimension sans fond, on se croit seul peut être un peu perdu et on bande à n’en  plus pouvoir à trop se regarder dans un miroir.
La fin du monde m’attire, tout comme ce petit bout de sein qu’on aperçoit furtivement quand elle se penche. Les belles choses de cette histoire sans lendemain, une unique page qu’on tourne jour après jour comme pour se protéger de l’habitude, de la répétition la routine. de l’amour. J’avais peur d’aimer autant que je cherchais à l’être. Terrifié.
Je me souviens comme si c’était à faire, de son maillot de bain et son poisson aux poivrons, j’aime toujours télérama  ou écouter France inter, faire comme si rien n’avait changé comme si d’un revers de la main je pouvais pousser cette porte restée fermée plus d’un an maintenant. Poussiéreuse et hors sujet aujourd’hui, elle en devient presque divine, inaccessible. Intouchable.
Et encore cette musique qui m’obsède qui n’arrête pas de me retourner la langue, six ou sept fois par seconde dans ma bouche et celle d’une petite blonde. J’ai perdu la foi en me trompant de chemin, j’ai cru y perdre jusqu’à moi avec trois fois rien. Tu sais, la fin est proche la mienne approche un pas devant l’autre le pied au hasard et puis les deux mains dans les poches. Mais tout va bien, je suis moche.
J’écris tout le scolaire du monde tout ce qui me vient dans le genre plat et sans rythme dans le genre flasque pauvre et  vilain. Ville insipide. J’ai ta laisse autour de mon cou alors que toi tu me dis que peut-être l’amitié ça vaut le coup j’ai ton odeur celle de tes cheveux sur le bord de la langue sur le bout du nez dans le coin d’un café de centre-ville sous les flammes d’un château incandescent. J’ai quitté mes nuages et mon ciel pour revenir parmi vous mes amis mes amours pour me perdre dans vos yeux surtout les tiens voilà que j’arrive et  voilà qu’un con descend. Trois grands regrets pour deux bonnes idées, c’est une défaite que j’appellerai Victoire jusqu’au jour où tu ouvriras les yeux où tu comprendras comme je t’aime comme je suis seul et sans offense.  Ne crois pas que je prenne ma défense, mais la vie m’a laissé là sur le bas-côté j’ai roulé jusqu’à ton auberge je m’y suis cassé les poignets à trop frapper, frapper mon verre contre ton visage et mes rêves contre de drôles de mirages, à trop frapper les idées encore incomplètes j’y ai perdu l’essentiel ciel j’y ai perdu l’essence même.  J’attends la mort de pied ferme j’attends qu’elle tue ce qu’il reste de sentiments pour vivre dès demain pour toucher de nouveaux livre des deux mains.

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