NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Vendredi 26 février 2010 à 20:21

mes amis sont comme ci, ils reste comme ça ils sont là il s'en vont, partent loin d'ici ne restent pas, reviennent et vous enlacent s'enfuient et vous embrassent, ils sont beaux, intelligents, mais surtout beaux. mes amis sont forts, les super-héros d'une existence pleine de rebondissements des gens bien des alcooliques des paumés, ils ne valent rien sont pathétiques et drogués, mais mes amis sont beaux, alors le reste on s'en fou. ils sont beaux à l'intérieur et monstrueux à l'extérieur, lorsqu'ils rient quand ils mangent lorsqu'ils boivent et vomissent, quand ils parlent et chantent, lorsqu'ils se trompent se trahissent et se détestent, quand ils font l'amour qu'ils se sucent se mordent et se griffent, lorsqu'ils s'aiment et se haïssent. mes amis sont beaux en apparence et hideux en apparté, contraste saisissant ils font peur sont effrayants mais mes amis sont beaux malgré tout. mes amis sont idiots c'est bien la seule raison qui explique leur présence, mes amis sont géniaux j'en connais un qui ne mesure pas sa chance. mes amis sont chiants ils me fatiguent, leurs histoires de coeurs leurs problèmes de famille, mes amis sont en carton mes amis me tuent mes amis me font vivre. rien qu'une bande de branleurs mes amies sont belles et rebelles elle sentent bon sont douces et gentilles. mes amies sont des filles mes amis sont virils, je ne les supporte plus je n'en peux plus de me demander pourquoi de me tromper de roi, ne vénérer qu'un pseudo jesus sans couilles de ne pas les voir grandir de ne pas profiter de leurs sourires.
'je suis un peu trop bête mais mes amis sont chouettes.'

--

Lundi 22 février 2010 à 23:27

Ramène toi jolie trainée et enfourche mon vélo j'ai quelques mondes à te faire visiter, des endroits ici là bas des lieux où j'aimais trainer. je pédale pour toi pose ton cul sur mes vieilles cuisses comme au bon vieux temps, la culotte en moins la main sur le sein mon histoire en dessin.
N'essaie pas de t'arrêter les freins ne fonctionnent pas un idiot les a coupé il y a bien des années, il pensait pouvoir tout contrôler que ça serait facile finalement de vivre et réussir, les mains dans les poches et la bite à l'air il s'envolait vers d'autres cieux avec son pote le cosmonaute et toutes les lunes qu'ils visitaient un peu comme un road trip sans retour en arrière sans y réfléchir à deux fois sans se torturer l'esprit peser le pour et le contre sans tourner la langue sept fois dans la bouche de la princesse galaxie assise sur le porte bagage. Les souvenirs d'un passé trop immature pour un gamin comme moi, d'une vie bien trop dure pour le gosse de riches qu'était son ami l'égo. Reste dans mes bras vieille fille j'ai toujours un peu froid raconte moi encore un peu de toi je t'écoute à la folie, tes histoires me font rêver transpirer salir les draps au soir au petit matin lorsqu'il est tard que la lune suinte l'alcool et pleure le soleil  que j'ai tort d'en vouloir encore d'en demander toujours que je m'y brûle les doigts de trop te toucher te regarder à ne plus s'en passer te voir les yeux fermés te sentir et ressentir la chaire l'envie que tout empire.

--

Jeudi 31 décembre 2009 à 4:38

Tes envies refoulées font remonter la gerbe dans ta gorge, tu fermes les yeux serres les dents et retients ce flot de bile qui ne demande qu'à s'échapper. Pliée en deux le ventre déchiré tu tentes de ne pas tout recracher, la haine la violence et la peur qu'on te laisse oubliée qu'on s'en aille comme il s'en est allé.
Te voilà bientôt détruite par un père qui a prit la fuite, allongée sur le sol de cette salle de bain comme un cadavre de plus une pauvre fille qui ne sert plus à rien.
Ton père ce salop qui s'est tué sans même t'en parler, la corde autour du cou les pieds qui pendent autant que le reste de sa carcasse, tu t'en souviens comme si c'était hier de cette brûlure sur sa gorge ses yeux clos et ses mains sur son torse. un cercueil de bois comme dans les films avec un je t'aime papa et tu nous manquera pour la rime. T'en chiales depuis des jours à en vomir à en mourir, se dire qu'il est mieux là bas encore des conneries qui ne passent pas se dire que c'était son choix le respecter vivre avec comme si les autres pouvaient comprendre quoi que ce soit avec leur main sur ton épaule leur foutu costume noir et leur putain de rose, comme si les mots pouvaient y changer quelque chose comme si le temps allait faire son boulot comme si être forte allait suffire comme si se battre avait un sens.

Le carrelage blanc reflète ton visage la lame rouge du couteau et les sillons de sang sur tes poignets. tu sens la douleur qui s'échappe de ton corps la souffrance s'en aller et la haine disparaitre en même temps que ce liquide chaud et visqueux qui s'écoule lentement pour alléger ta peine.
tu aura toi aussi une belle plaque avec un je t'aime ma fille et tu me manques petite soeur, on te lancera des roses ta mère pleurera et tes amis viendront chaque année pour te saluer pour te raconter leur vie un peu comme si tu étais encore avec eux un peu comme s'ils t'aimaient toujours.

--

Vendredi 25 décembre 2009 à 2:25

Je t'attends mon amie, toi qui est là bas vous qui êtes ici, de retour parmi nous sans un tour par minette, embrasse moi de la tête aux pieds d'ici de là bas, de par la fenêtre. je n'ai d'autre ambition que de t'épouser, acheter une maison louer un chien l'appeler fou'l'camp. une autre référence dont on pourrait très bien se passer. je n'ai de rêve que de te baiser, par devant par dedans, que tu t'offres à mes draps comme je te couvre de mes bras. je n'ai qu'une envie que tu me regardes, que tu ne vois que perfection, sublime et enfer. je n'ai qu'une chose en tête que tu t'en tête, à m'embrasser à m'aimer et me faire à manger. que tu soies nue sous ton tablier que tu n'ai d'yeux que pour moi que tu soies celle de mes rêves, de beaux cheveux blonds, châtains, ou bruns, de beaux seins petits moyens ou de beaux reins, de belles mains douces et fines, de belles dents de belles jambes, de superbes lèvres une méchante langue et des tâches de rousseurs sous un soleil de quinze heures.

--

Samedi 19 décembre 2009 à 22:44

Dévore moi la langue que je m'en morde les doigts de ne pouvoir te toucher simplement ouvrir les yeux te regarder encore et encore. Allongez vous sur le sol, dur et froid celui d'une salle de bain cette douleur dans ton dos cette brûlure dans ton ventre cette puissance dans ses mains.
Noël approche et toi tu restes tu ne bouges pas, allongée sur ces carreaux blancs essoufflée fatiguée tandis qu'il se lève et entre dans la douche. tu le regardes se laver, l'eau qui coule de la tête aux pieds tu le fixes sans aucune gêne il te vois t'invites à le rejoindre. Noël est en chemin ce sera votre premier ensemble, sans enfants ni famille, sans amis non plus, un noël de pacotille entre deux histoires de cul. Il te promet la lune, de te faire voler, en cadeau le 24 au soir un péché de peau. de trop.

--

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | Page suivante >>

Créer un podcast