NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Samedi 5 décembre 2009 à 16:15

C'est un hymne à l'amour bien plus qu'un appel au secours il t'enlace tu t'en lasses adieux petit être vicieux il est temps de s'en aller s'enfuir dans l'ombre d'une ruelle se cacher dans une poubelle y dormir et un jour peut être réflechir. Penses-tu être assez dérangée pour te lancer ?
C'est un hymne à la joie l'histoire d'une dernière fois elle t'embrasse tu t'embarasse de ses mots de tes maux ses vêtements son manque de temps tu te jettes à l'eau saute de tout là haut et t'écrases la tête la première mais t'es fier de l'avoir fait enfin de lui avoir dit à demain. Crois-tu pouvoir devenir assez fort pour le lui donner ?
C'est un hymne au plaisir l'envie qu'on te tire de là et d'ici sans un mot sans un merci tu t'enfermes dans ses bras il se ferme devant toi se cache et disparaît on dit même qu'il paraît t'aimer comme un roi qu'il veut le faire avec toi qu'il ne penses plus qu'à ça mais il s'échappe encore une fois il a peur d'être idiot s'effraie de devenir beau cours le chercher jette toi à ses pieds supplie le de te regarder. Sera-tu assez douée pour le faire tomber ?
C'est un hymne du toujours le début d'une fin démentielle vous êtes là tous les deux sans vous voir sans même le sentir elle danse pour toi et tu penses pour elle qui panse tes horreurs dans un coin de fumée un dense brouillard celui de la clope des bonnes heures le tabac des bonheurs. Regardes-tu dans la bonne direction ?
C'est un hymne à l'imagination le monde s'unit vers le ciel et l'univers la Terre s'envole et se place à côté juste là pas bien loin du gigantesque k prend la place du point le final de l'immense fuck qui se balade dans mon estomac.
Êtes-vous assez fous pour continuer ?

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Mercredi 25 novembre 2009 à 1:48

L'autre soir j'ai entendu des voix. Alors que j'allais poser ce point, le dernier le final, sur ce bouquin que j'ai enfin terminé, j'ai entendu une putain de voix que j'avais presque oublié. Liar !
Y'a longemps, la nuit des temps pour être précis, j'ai commencé une histoire. Un mot qui partait de rien et puis un autre, des phrases et puis d'autres, des textes et encore des chapitres des personnages une histoire quoi. J'avais commencé à l'écrire genre à la Stephen king, le roi des rois ce mec, avec du sang de la folie, de la haine et de l'incompréhension. de la peur aussi. beaucoup. On devait être en décembre 2008 quand j'ai posé mon premier point, ma première majuscule sur cette ordure de papier. Et puis le temps m'a laissé l'occasion d'y ajouter chaque soir un peu plus d'encre, l'encre d'un bic bas de gamme que je ne changerais pour rien au monde. les gens ne savent pas et moi non plus, que cette histoire était importante à mes yeux, je voulais l'éditer, la vendre et pourquoi pas enchainer une seconde avec plus de sang plus de folie et du sexe aussi. Les personnages ont évolué, les feuilles se sont entassées et les chapitres succédés. Rien n'y faisait je ne voulais ni en parler ni m'arrêter, je suis tombé amoureux, de mon livre aussi, de l'héroïne car c'était une très belle fille et de son ami car il était beau à sa manière. Alors à chaque fois que j'en avais l'occasion je donnais à ces deux là un peu de mon rêve et ils couraient vers de nouvelles aventures. ouai comme dans pokemon. Ils étaient putain de beaux et ils s'en sortaient pas trop mal, ce bouquin me donnait l'impression de vivre autre chose, une seconde vie dans la peau de mes mots, je respirais mes virgules et dansais avec les rimes. C'était plus que tout mon moment de solitude cette accroche qu'on ne pouvait pas m'enlever.
Ce livre je devais le terminer début décembre 2009, et l'offrir à une amie qui je suis sûr saurait comment le lire. Mais voilà je l'ai terminé un peu plus tot que prévu, il y a quelques jours pour rester vaguement précis, et j'en suis plutôt fier. Hélas les choses se sont compliquées, je ne le donnerais à personne ce livre mais au moins je l'aurais pour moi. Et donc cet autre soir, j'ai entendu des voix, alors que j'allais poser le point ultime, le dernier des derniers le plus important, celui que je redoute depuis décembre celui que je ne voulais pas vraiment poser. Ces voix je les connaissais et je les ai écouté et je les entends encore maintenant. mon livre ne se terminera jamais je ne poserais pas le point final avant d'avoir compris pourquoi je devrais le faire.
Encore un bordel de plus à ranger dans un tiroir bien caché. en attendant.

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Dimanche 22 novembre 2009 à 20:28

Je pense t'avoir croisé hier soir en boite, là où je vais jamais où je pensais pas te retrouver où je pensais pas vraiment aller. t'avais la même coupe les mêmes yeux le même sourire les mêmes petits seins le même joli cul. t'étais belle putain oui tu l'étais. Tu m'as pas vu évidemment je me suis planqué j'ai arrêté de danser je me suis juste assis là, à trois quatre mètre de la piste sur un fauteil rouge sang et je t'ai regardé. je ne pouvais pas m'empêcher de me rappeler comme tu étais bien avec moi comme j'étais mal sans toi. Il y avait un mec à tes côtés, un de ces bourrés qui te faisait rire et danser, qui t'embrassait qui te touchait te caressait comme si vous sortiez ensemble. je crois que c'est ça qui m'a tué, vous sortiez ensemble. Me dire que toi et lui, vous couchiez vous vous embrassiez, que tu le prenais par la main que tu t'endormais dans ses bras qu'il te disais ce que je ne t'ai jamais dis ce que j'aurais pû j'aurais dû te dire, dix vingt cent fois, qu'il murmurait qu'il te trouvait belle qu'il te mordait les lèvres et te bouffait les autres que tu te perdais dans ses assaults que tu te sentais bien à ses côtés comme si plus rien ne pouvait vous arriver. Comme si tu m'avais oublié.

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Dimanche 8 novembre 2009 à 17:01

L'amputé de mes couilles, il souffre horriblement c'est atroce comme il souffre, atrocement horrible comme dirait pas l'autre. c'est cette fille. là. la brune un peu trop blonde de poitrine, qui le regarde avec ses putains d'yeux à la con qui t'envoient valser vers un nouveau monde, qui t'arrêtent pour un temps juste ce qu'il faut pour lire ton histoire celle de ta vie et savoir qui tu es derrière cette belle gueule et cette chemise rock'n'roll. c'est cette fille là qui lui fait du mal, il sait qu'elle s'en fou mais il croit que ça peu changer, s'il lui parle des oiseaux du beau temps et des plans cul peut être qu'elle le regardera différement peut être même il se la tapera. si elle aime pas les plumes et qu'il pleut c'est sûr il la saute. il me dit qu'il a mal parce qu'elle lui manque, la fille de sous son oreillé hante un peu trop la cervelle ramolie d'un mec trop gentil, faut qu'il grandisse ou qu'il l'embrasse c'est à voir, mais s'il fait rien le pauvre va terminer dans le font de la maine. et dieu qu'elle est froide la maine à cette heure là. mais l'hivers lui gêle les parties il ose pas il a peur ce con, il me dit qu'elle est belle et tout et tout, moi je lui réponds qu'il a raison elle est belle c'est sûr putain c'est pas tous les jours qu'on croise une fille comme ça, et puis c'est pas une idiote qui rit quand tu lui dis bonjour ça non, mais il a aucune chance le pauvre ne sait pas ce qui l'attend. il a pas compris qu'elle est un peu trop pour lui, que c'est un raté affectif qui s'attache avec des menottes et avale la clef dès le premier soir, que c'est lui l'idiot du film le mec de qui les internautes rient pendant les soixante-douze minutes mégavidéo de mes fesses.
C'est le con de l'histoire qui va se faire plumer par une fille trop bien pour lui qui ira voir son meilleur pote et qu'il entendra baiser toutes les nuits alors qu'il sera plié en deux à vomir autant qu'il le peut dans une bassine trop petite pour encaisser autant de douleur et de bile.
C'est bête, il se voyait bien avec elle, il sait pas non plus pourquoi, mais il sait que ça aurait pu être chouette. Alors maintenant il se saoule à la vodka carrefour pour oublier qu'elle est belle et marrante,et me dit qu'il a mal mais qu'il comprends pas pourquoi.
ça me fait de la peine, je l'aime bien ce gars.

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Lundi 26 octobre 2009 à 0:32

il ne reste guère que des miettes de ce qui me tenait office de coeur un jour il y a cette juliette qui me l'a broyé l'a jeté par terre aux oubliettes.
il ne reste que bien peu de blanc beaucoup de noir et pas grand chose d'espoir il ne reste que moi pas un de plus mais trop de moins juste sa mémoire dans la mienne enfouie dans un coin enfermée dans mon poing voilà je n'ai plus rien. des yeux des noisettes une langue qui vagabonde la bouche qui frissonne l'espoir d'un ivrogne.

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