NoBrainNoPain

Pas de cerveau, pas de migraine

Dimanche 4 octobre 2009 à 19:29

tu te lèves le matin il fait moche il fait gris il pleut comme vache qui rit. tu te rêves d'un matin ou il fait beau il fait jaune il fait bon de sentir le soleil sur ta peau il fait bon de croire que demain encore il fera beau. tu te laves un matin, enlève cette crasse la connerie de la veille tu frottes un peu plus chaque minute et puis tu crois que c'est plus là. et puis tu crois que c'est pas toi. tu manges ce matin, les céréales que t'avais semé y'a même pas quinze jours, trempés dans le lait que t'as passé la nuit a téter, accroché à ses seins que t'étais. bien pitoyable aussi même si c'était bien. tu t'habilles le matin, regardes ta sale gueule dans le sale miroir qui reflète de bien sales choses, ton corps que tu revois en sueur en frisson en c'est bon vas-y mon coeur. t'es bien con le matin, de te dire que tout ça ne serait pas arrivé si de ta main t'avais mis ce qui traînait à côté mais au lieu de ça de ses reins tu t'es pas privé. t'as l'air vachement père vu comme ça les cheveux tout bien rangés les uns derrières les autres et la cravate toute repassée, les pompes cirées et le costard bleu foncé. t'as l'air père et ça te va bien c'est juste dommage qu'elle peut pas être mère même pour toi même pour moi le probable parrain. t'as l'air fin vu de loin mais t'es juste rien quand on la regarde, elle, qu'a pas l'air mère mais pas du tout qui ressemble a rien le ventre mongolfière qui croit qu'a dix-sept ans elle va assumer un autre blaireau dans ton genre qui va lui sortir du bide par là ou t'es entré, par la ou tu t'es bien marré. T'as l'air faible vu d'ici toi qui peut bien la laissé évidemment puisque t'es parti, t'as l'air et c'est bien tout ce que t'as, l'air d'être quelque chose alors qu'assumer ça tu connais pas.
tu te lèves le matin il fait gris et tu te dis qu'il fait jaune comme vache qui rit et puis qu'il fait bon se promener et puis qu'il fait tard pour se rappeler. tu manges le matin, encore ce lait que tu vas chercher chez celles qui peuvent t'en donner parce que c'est tout ce que t'aimes, et tu t'habilles encore et encore, comme si t'étais beau comme s'il faisait beau comme si tu devais juste aller au boulot. tu te rêves d'un mec bien,que tu crèves bon à rien. 

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Vendredi 25 septembre 2009 à 20:07

tes yeux se marrent et c'est bien sale, un bras une jambe comme un truc en moins quelque chose de différent ou l'air de rien. La gueule de con donne de la voix montre le chemin mais c'est pas lui qu'il nous faut moi c'est de toi dont j'ai besoin et ça craint. Tu la retrouves tu l'embrasses tu la retournes, nue elle te déshabille encore, enlève lui ses os ne laisse que la peau la chaire et le sang son sang qui coule lorsque tu la griffe mon sang qui boue lorsque je te mords ta bouche qui rit tu me touches et j'ai peur tu me fou la frousse je suis à ses trousses je cours plus vite elle ne se rapproche pas elle n'avance pas non plus je recul et moi je t'enc. Vous êtes belles enlacez vous embrassez moi sur la joue tournez moi le dos dites lui qu'il est beau mais pas trop que je suis sot que je rêve allons y jouons avec le sable et vos pelles la salive et la langue les rateaux les châteaux de bitch et de cartes qui s'écroulent qui se montent que je monte que je saute que tu te mettes à genoux que tu pries le bon Vieux de te laisser t'épargner ce salop fils de trop père de vous père de tous mais de toi avant tout.
C'est sa faute si t'es là c'est ma faute si t'as froid cours encore une fois cours la chercher cette petite dame aux cheveux chocolats cours toujours tu n'y arriveras pas elle n'en veut plus, plus de toi c'est à moi rien qu'à moi. Deux pour moi et voilà qu'on est trois.

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Lundi 21 septembre 2009 à 0:39

te plaquer contre le mur te regarder rougir s'embraser sous les baisers on se mord jamais trop fort te prendre par la taille se prendre sur la paille crier ou s'essouffler t'entendre gémir hurler au plaisir saigner de désir te regarder partir m'attendre et revenir se fatiguer je n'ai plus peur de nos échecs de la sueur j'en veux encore j'en demande à tort de tes envies de cet effort toi et moi pour la nuit elle et lui pour la vie pour l'histoire pour les enfants pour la musique ce parfum enivrant cette peau qui me ment ces ongles qui me tuent cette bouche et ce cul cette aventure de rupture ce chemin du j'aimerais bien cette chanson du je ne veux plus toujours cette bouche et toujours ces ongles et encore ce regard ces cheveux et puis ce cul. toujours encore et encore je n'en peux plus. t'étais belle et j'étais là tu pensais je te regardais t'étais celle et j'étais moi je te voulais on s'embrassait t'étais reine et j'étais proie. t'étais j'aime et j'étais toi.

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Vendredi 18 septembre 2009 à 19:25

charlie ou es-tu charlie charlie je t'ai perdu charlie je n'en peux plus tu me manques charlie charlie reviens ici tu étais beau et grand, sacrément intelligent quelques fois intéressant mais charlie écoute moi charlie charlie tu ne peux pas t'en aller comme ça charlie charlie maintenant j'ai froid, j'ai foid sans toi charlie charlie regarde moi j'ai peur charlie j'ai peur qu'il soit trop tard de ne jamais te revoir de ne jamais te parler charlie je t'en prie je t'en supplie charlie me voilà attends moi charlie charlie je ne veux plus crever.

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Mercredi 16 septembre 2009 à 19:15

Filip est mort. Il vient de partir un jour et pour le retour il peut se brosser. Mais les amis je vous le dis comme je le panse, comme je pense cette blessure ce manque ce vide ce rien, la mort c'est moche. Les morts sont moches. Il ne font plus rien et deviennent laids pourrissent et puent, et tout et tout. Quoique Bambi lui était déjà pas bien beau et ne fesait plus grand chose, mais c'est pas le sujet. La mort ça craint. Sans lui on ne vit plus bien de la même façon, on essaie de le remplacer mais le masque ne prend pas et vous coule sur la tronche entre deux sanglots, on essaie de l'oublier mais le souvenir reste gravé sur sa pierre tombale, et quand on va la voir pour l'arroser de temps en temps on se souvient que c'était quelqu'un de bien. On essaie de vivre avec même, mais évidemment on fait sans puisqu'il s'est enfuit là où on ne peut pas aller l'emmerder, alors on l'invente on se dit qu'il est à nos côtés qu'il est heureux d'y être qu'il vous surveille qu'il prend soin de votre petit cul qu'il vous protège qu'il est fiere de vous qu'il vous aime et vous attend qu'il est dans votre coeur alors que c'est plutot dans vos tripes qu'il s'amuse à tout détruire, qu'il vous déchire le ventre vous donne envie de gerber vous rend malade vous fait cracher bile et sang vous regarde pourrir tout ça parce que lui a préféré mourir.
Quand on vous dit que la vie est belle.

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